Près de 500 personnes se sont rassemblées à Saint-Palais au Pays basque en soutien aux éleveurs de volailles. À l'appel du syndicat agricole ELB, ils ont dénoncé une réglementation trop stricte concernant les mesures liées à la grippe aviaire. Ils entendent surtout défendre leur modèle d'élevage en plein air.
Ils étaient nombreux, ce samedi 8 juillet, à venir soutenir les éleveurs basques et, à travers leur démarche, défendre l'élevage en plein air tel qu'il est pratiqué ici. Ils estiment que la nouvelle réglementation pour lutter contre la grippe aviaire est trop stricte et demande à l'État de renoncer à la claustration imposée l'hiver.
"C'est évident que l'élevage plein air ne peut pas être hermétique à l'introduction d'un virus aviaire", admet l'éleveur de canards Julen Perez. "MAIS nos modèles de production, où l'on fait tout de A à Z, "autarciques" comme on les appelle, avec très peu de flux d'animaux ou d'être humains permet que les volailles soient dans un état de bien-être leur donnant les capacités immunitaires pour faire face à la maladie quand elle arrive là".
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Le syndicat ELB (confédération paysanne) avait organisé un pique-nique sous la halle de Saint-Palais pour également faire entendre une autre revendication, concernant le sort de quatre éleveurs basques mis en demeure pour n'avoir pas respecté l'obligation cet hiver. Ils demandent au ministère de l'Agriculture de les recevoir.
