L' aide-soignante est tombée gravement malade à la suite de vaccins contre l'hépatite B à base d'aluminium. Après avoir été reconnue accidentée du travail par le tribunal administratif de Pau cette semaine, elle rejoindra mardi d'autres plaignants à Paris pour entamer une grève de la faim.
Martine Sempietro, 47 ans, était en congé maladie depuis 2006 pour un accident du travail lié à une chute, elle avait chuté alors qu'elle était pompier bénévole, car "ses jambes avaient lâché du fait de sa maladie, une myofasciite à macrophages
L'aide soignante était en conflit depuis avec son employeur l'hôpital d'Oloron-Sainte-Marie, car il refusait de considérer son affection comme une maladie professionnelle.
Mme Sempietro avait en effet été soumise à des vaccinations répétées à compter de 1983, notamment contre l'hépatite B, comprenant de l'aluminium, obligatoires en tant qu'infirmière. "Le lien de causalité entre la maladie et la vaccination est établi par le tribunal et il est imputable au service", a affirmé son avocate. Le tribunal administratif lui a donné raison contre l'hôpital qui devra la rétablir dans ses droits et rembourser ses frais de justice et de santé.
Elle entend continuer son combat en portant plainte au pénal, comme trois autres membres de l'association E3M, ( Entraide aux malades de myofasciite à macrophages) estimant que la lumière doit être faite "sur les dysfonctionnements des instances sanitaires" en lien avec ces vaccins.
Le reportage d'Eric Poussard et Gladys Cuadrat