L'eurodéputée a finalement annoncé ce jeudi soir sa candidature à l'élection présidentielle. Les indices s'accumulaient depuis plusieurs semaines, pour celle qui a été députée de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques et maire de Saint-Jean-de-Luz.
Les indices s’accumulaient depuis quelques semaines, avec tout d'abord l’annonce de l’ancienne maire de Saint-Jean-de-Luz d’une mise en réserve du parti Les Républicains.
Puis fin novembre, c’est la publication sur les réseaux sociaux d’une série de "Lettres à la nouvelle France", sorte de livre-programme d’une centaine de pages.
Oui. Ensemble, nous allons Retrouver l'Esprit de Conquête ! #EspritDeConquête https://t.co/V0Pmb16lKB
— Michèle Alliot-Marie (@MAlliotMarie) 8 décembre 2016
Entretenant le mystère quant à une éventuelle candidature, le calendrier s’est accéléré pour l’ancienne ministre, avec l’élection de François Fillon à la primaire de droite.
Michèle Alliot-Marie, figure des années Chirac, qui a aussi occupé 3 ministères sous Nicolas Sarkozy a donc attendu de savoir quel candidat représenterait son parti en avril prochain, avant de se déclarer à son tour candidate, lors d’une interview au journal 20minutes.
L’eurodéputée, qui se présente comme une gaulliste dans l’âme a notamment attaqué François Fillon sur ces choix en matière de politique économique, assurant "qu’on ne peut marginaliser le rôle de l’Etat au nom d’une théorie libérale".
L’ancienne ministre du gouvernement de François Fillon a assuré qu’elle disposait de la moitié des 500 promesses de parrainages sans n’avoir fait "aucune démarche".