Vous connaissiez les " nez " en parfumerie, vous aurez bientôt des " nez " en odeurs industrielles. Une quarantaine de personnes est en formation sur le Bassin de Lacq pour apprendre à repérer les odeurs qui se dégagent des hautes cheminées des usines du site.
Depuis quelques mois, un peu partout en France autour des bassins industriels se déploie un réseau de " nez ".
En Aquitaine, l'association AIRAQ est en train de former un vrai réseau de sentinelles capables de reconnaitre précisément les émissions olfactives issues des activités industrielles. Sur le bassin de Lacq, cette problématique des nuisances olfactives est très présente.
Une quarantaine de personnes est actuellement en formation pour apprendre à reconnaître les odeurs qui émanent des hautes cheminées des usines du Bassin de Lacq. Habitants voisins du site industriel ou salariés de la plateforme, chacun veut savoir ce qu'il respire. Et cela passe par ces leçons de " reniflage ".
Un référentiel d'une trentaine d'odeurs est à connaître, des odeurs que l'on retrouve dans l'air à Lacq. Si en distinguer une ou deux séparément est chose relativement aisée, il en est tout autrement quand les " parfums " sont mélangés. C'est l'entraînement qui permettra à ces futures sentinelles de faire le distinguo.
On arrive un petit peu à analyser l'odeur, les effluves qu'on peut ressentir et quelque part, c'est quelque chose de moins anxiogène
Les futurs " nez " vont devoir exprimer chaque jour leur ressenti pendant un an, dès mi-novembre à l'issue de leur formation.
Objectif : établir une cartographie précise des odeurs générées sur le bassin de Lacq.