Si l'année dernière, la Montée impossible d'Arette avait été domptée, en 2018, les motards se sont cassé les dents sur ses 230 mètres de côte à 70% en moyenne.
"Il ne faut pas avoir peur et il faut savoir tomber en toute sécurité", analyse Bernard, spectateur et fin connaisseur de la discipline.
Du cran, il fallait aussi en avoir pour se frotter aux 230 mètres de la montée impossible à Arette.
Moto performance et excellent pilote
Avec une côte à 70% en moyenne (et une pointe à 90), les motards, à bord d'engins trafiqués, devaient arriver en haut. 64 participants ont tenté, tous ont échoué.
"Il faut une moto très performante et être un excellent pilote", explique Benjamin Utecht, l'organisateur de l'événement et président du moto club d'Arette.
Cette montée fait partie des quatre courses du championnat de France, elle est la plus difficile.
A défaut de pouvoir la vaincre, les participants marquaient des points en fonction de la distance qu'ils avaient su parcourir.
"La fin est très très dure"
Vincent Mougenot était arrivé deux fois en haut l'année dernière. Un exploit réalisé la même journée, qu'il n'a pas su réitérer en 2018. Il est bien arrivé à bout de la pente, mais en sortant de la piste !
Il faut dire que "la fin est très très dure", avoue le numéro 1 français. Ce n'est pas pour rien que cette montée est impossible.
Retrouvez le reportage de France 3 Aquitaine :