Après une semaine de grève contre un licenciement, les salariés de l'usine chimique japonaise Toray ont repris le travail sur le bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le salarié licencié n'a pas pu être réintégré, mais le syndicat CGT estime avoir "obtenu des choses substancielles".
C'est la fin d'une semaine de conflit social, à l'usine de Toray du bassin de Lacq. Cette entreprise chimique japonaise faisait l'objet d'une fronde de ses salariés, après le licenciement d'un employé. Ce mardi, ils ont repris le travail.
"Nous avons trouvé un accord", a indiqué le directeur de Toray CFE Bernard Martin. Remercié pour "motifs disciplinaires", le salarié reste licencié. Mais "Nous avons obtenu des choses substancielles pour lui", souligne un représentant syndical, regrettant de n'avoir pu obtenir sa réintégration.
Environ 200 personnes des 430 salariés que compte le groupe chimique japonais étaient en grève depuis le 11 juillet après le licenciement jugé "injuste" d'un employé "pour le non-port d'un casque".