A Pau, un croque-mort soupçonné d'avoir abusé de jeunes intérimaires a été écroué

Un agent des pompes funèbres de Pau, âgé de 48 ans, a été mis en examen et écroué hier, vendredi. Il est soupçonné d'avoir administré des drogues hypnotiques à au moins trois jeunes vacataires de l'entreprise pour abuser d'eux. 

Une information judiciaire pour " administration de substances nuisibles " et " agressions sexuelles " a été ouverte par le procureur de la République de Pau. L'agent de pompes funèbres a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Mont-de-Marsan (Landes).

L'une des victimes, un vacataire de l'entreprise de pompes funèbres, a porté plainte lundi à la gendarmerie de Gan. Le suspect a été interpellé jeudi.  Selon les gendarmes,  " le jeune se sentait nauséeux et avec de vagues souvenirs, après avoir passé la nuit chez le suspect pour une permanence. Il a fait faire des analyses de sang qui ont révélé des traces de benzodiazépine " un sédatif, a-t-on précisé auprès de la gendarmerie, confirmant une information de la République des Pyrénées.

Le suspect était répertorié dans le fichier des délinquants sexuels et avait déjà été condamné en 1998 pour viol et administration de substances nuisibles, dans la région de Montpellier, puis de nouveau en 2010 à Bordeaux pour administration de substances nuisibles.

L'homme se faisait passer auprès des vacataires pour le numéro 2 de l'entreprise, leur proposait des extras, des permanences de nuit chez lui à Billère, payées au noir.

En garde à vue, il a reconnu avoir administré un sédatif, mais nie les agressions sexuelles. " Il dit qu'il a fait ça pour les regarder ", et les victimes n'ont pour leur part pas eu l'impression d'avoir été violentées, a-t-on précisé de source proche de l'enquête.

Deux autres victimes ont été identifiées par les enquêteurs et ont porté plainte, et d'autres pourraient suivre.  Une douzaine de jeunes envoyés par une agence d'intérim sont passés par l'entreprise de pompes funèbres. 
" Nous n'avons pu encore tous les contacter ", signale la gendarmerie de Gan, qui s'attèle à la tâche.

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