Béarn : terre d'exil pour des Vénézuéliens

Elles ont quitté leur pays pour fuir la misère et la dictature. Depuis quelques mois, une trentaine de familles s'est s'installée en Béarn et notamment à Pau dans le quartier Saragosse.

" Chaque jour je me réveille en regardant les informations sur les réseaux sociaux et je me couche à 2 ou 3 heures du matin toujours en cherchant de l'information, je dois savoir ce qu'il se passe. Et il y a beaucoup de nouvelles tristes."

Vicky est arrivée en France il y a quelques semaines. Installée, à Pau, elle a fui son son pays le Vénézuela.

Comme elle, ils sont une trentaine à avoir trouvés refuge en Béarn.

Certains se retrouvent souvent au centre social La pépinière.

Autour d'un café, ils reviennent sur les raisons qui les ont poussés à l'exil.

A Caracas, Leyda était productrice à la télévision.

" Il y a eu les menaces, et puis cette peur. C'était devenu très difficile et c'est pour ça que j'ai décidé de partir. Je ne pouvais plus faire mon travail correctement alors que je voyais tout ce qui se passait comme au moment des élections (...) Mais en tant que média, nous étions très limités dans ce que nous pouvions faire. "

Depuis 2015, ils sont plus de 2 millions d'habitants à avoir quitté leur terre natale, poussés hors de leur pays par la crise économique, politique et humanitaire.

Un pays nourri par une inflation vertigineuse, où tout manque, les médicaments, la nourriture.
 




Un pays plongé dans l'instabilité politique, après que le principal opposant au pouvoir, Juan Guaido, s'est autoproclamé président par intérim.

Un pays qui détient pourtant les plus grandes réserves de pétrole au monde, aujourd'hui, ruiné, en perdition, avec des habitants face à un état dur qui rejette l'aide humanitaire. 

Hector a voulu fuir les manifestations et les violences au quotidien.

En Béarn, il imagine une nouvelle vie.

" Nous avons décidé de venir ici et de tout quitter. Notre travail, notre famille. Le plus important pour nous aujourd'hui, c'est la sécurité et la tranquillité de nos enfants".

L'espoir de jours meilleurs, ailleurs, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Pour ces Vénézuéliens des Pyrénées-Atlantiques, contraints à l'exode, leur priorité aujourd'hui c'est de parler français. Tous prennent des cours et apprennent la langue avec un objectif : pouvoir travailler.


Olivier Lopez et Elixabete Gonzalez ont recueillis les témoignages des réfugiés vénézuéliens
 

 

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