Poursuivi dans l'affaire des fausses factures de la mairie d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), Hervé Lucbéreilh a été condamné en appel ce 24 août à un an de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité. L'ancien maire de la ville voit sa peine de première instance confirmée, sa secrétaire a été relaxée.
Hervé Lucbéreilh a été condamné par la cour d'appel de Pau ce 24 août à un an de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour détournement de biens publics dans l'affaire des fausses factures de la maire d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques).
Élu de 2001 à 2008 puis de 2014 à 2020, l'ancien maire de la sous-préfecture voit sa peine de première instance confirmée. Il est le seul condamné dans l'affaire, sa secrétaire ayant finalement été relaxée. Hervé Lucbéreilh devra payer des dommages et intérêts.
La cour d'appel n'a pas suivi le parquet qui avait requis à l'encontre de l'élu une peine de 30 mois d'emprisonnement, dont 18 avec sursis.
"Un bouc émissaire" selon son avocat
"L'autorité élue - le maire - est supposément entourée de professionnels qui ont l'obligation de connaître ces règles. Visiblement, à la lecture de ce dossier, ceux-là les ignoraient et échappent à toute poursuite. (...) il fallait un bouc émissaire, on en retient un et il sera le seul," déplore Me Thierry Sagardoytho, conseil d'Hervé Lucbéreilh.
Ce procès en appel est l'épilogue d'une affaire qui date de 2017 et avait secoué la politique oloronnaise. Hervé Lucbéreilh avait comparu en première instance en novembre 2021 puis condamné en décembre.