L’école primaire de Saint-Castin, dans les Pyrénées-Altantiques, a été victime de la foudre dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 août. Un bâtiment qui abritait une double classe s’est effondré, les enfants vont être temporairement installés dans le réfectoire scolaire.
La foudre s’est abattue sur l’école de Saint-Castin, dans les Pyrénées-Atlantiques, aux alentours de 3 h 40 dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 août. “Elle est tombée sur la toiture qui s’est effondrée et qui a poussé les murs vers l’extérieur”, indique Serg Zurita, le maire de la commune.
Selon les pompiers intervenus sur place pour sécuriser les lieux, “d’importantes fissures se sont créées sur l’ensemble des murs”. Pour le maire, le constat est encore plus clair : “le bâtiment est irrécupérable”. "La salle est complètement détruite, toute l'école, précise l'élu. Il reste un tiers qui tient encore debout, mais qui est très dangereux, donc on va tout raser."
Hélas, c'est déjà arrivé. À 100 mètres de l'école, la foudre avait déjà ravagé une maison.
Serge ZuritaMaire de la commune de Saint-Castin, dans les Pyrénées-Atlantiques
Tous les accès au site étant désormais fermés, les petits pensionnaires de l’école, qui vont faire leur rentrée d'ici à quelques semaines, vont devoir déménager : 51 enfants, sur les 104 élèves de l’établissement, sont concernés par cette nouvelle mesure. “Nous avons une salle polyvalente accolée au réfectoire. Nous allons la transformer en salles de classe et la salle polyvalente en cantine”, indique Serge Zurita.
Récupérer du matériel
En parallèle, la mairie indique qu'un expert s'est rendu sur les lieux de l'accident. “Tout ce qui est matériel est détruit. Mais si la cause de la foudre est reconnue, nous devrions être indemnisés”, espère le maire, notant que la garantie décennale ne fonctionne plus, le bâtiment ayant plus de quinze ans.
On a des coups de téléphone partout pour nous aider, le mouvement de solidarité prend de l'ampleur.
Serge ZuritaMaire de la commune de Saint-Castin, dans les Pyrénées-Atlantiques
L'élu espère toutefois arriver à sauver quelques tables et chaises pour éviter le rush avant la rentrée de septembre. "Vu la conjoncture du mois d'août où tout est fermé, ça va être difficile si on doit tout racheter", s'inquiète Serge Zurita. La municipalité a ouvert un appel aux dons auprès des communes voisines qui "ont répondu très favorablement".