L'alerte a été donnée ce samedi 7 mai vers 7h30 dans le quartier des messagers à Pau. Un homme armé a été signalé ainsi qu'une détonation. Un important dispositif policier dont les hommes du RAID a été déployé. Pendant plus d'une heure le quartier a été bouclé mais, à la mi-journée, l'homme n'avait pas été retrouvé.
Vers 7h30, un couple se trouve "nez-à-nez" avec un homme armé et "a le bon réflexe de nous appeler", explique David Book, le Directeur départemental de la sécurité publique. "Ils étaient à une vingtaine de mètres et sont partis dans la direction opposée". Une première détonation a alors été entendue "par des témoins, en provenance du bâtiment désaffecté", l'ancien centre de tri, rue des Messagers qui donne sur une partie de l'avenue Gaston Phoebus
C'est ensuite qu'un premier équipage de policiers se rend sur place et entend, à son tour, une deuxième détonation. S'ensuit "un appel de renfort pour boucler le secteur, mettre en place un périmètre de sécurité et commencer à activer le RAID pour intervenir à l'intérieur du bâtiment d'où provenait la détonation".
Vers 10 heures, les hommes du RAID (Recherche, Assistance, Intervention et Dissuasion) sont venus renforcer le dispositif pour tenter de trouver cet individu potentiellement dangereux.
L'ancien site à l'abandon du centre de tri postal comporte plusieurs bâtiments assez hauts avec des ouvertures multiples, sans porte ni fenêtre. "Il pouvait y avoir une personne dans des recoins. Il fallait intervenir en sécurité, de manière méthodique et avec l'équipement adapté, et le raid est là pour ça".
Jusqu'à 11 heures, "le temps de lever le doute sur a présence humaine", le périmètre a été bouclé à la circulation des hommes comme des véhicules, d'abord côté Messagers puis sur l'avenue Gaston Phoebus.
Le dispositif a été levé donc une heure plus tard et le quartier a été rendu à la circulation. L'homme n'a pas été retrouvé. "la probabilité c'est que, entre la détonation entendue par les policiers et l'arrivée des renforts, quelques minutes après, il a dû partir par l'arrière" (avenue Gaston Phoebus, NDLR).
L'opération aura mobilisé une trentaine de policiers et parmi eux des hommes du Raid de Bordeaux et de Toulouse. La police reste vigilante et des patrouilles vont continuer de surveiller ce secteur.