Défi mobilité : ils ne prendront pas leurs voitures pendant un mois

Les vingt candidats au défi "Un mois sans voiture" n'ont plus la clé de leur véhicule. Vélo, bus, train, marche à pied, ils expérimentent les mobilités alternatives. Ce changement d'habitude sera-t-il durable, quand la tentatrice voiture sera de nouveau à portée de main.

On nous a pris les clés pendant un mois.

Maxime Pornin, volontaire pour le défi "Un mois sans voiture"

à France 3 Pau Sud-Aquitaine

Ce matin, il fait encore nuit, et il pleut, mais Maxime n'a pas le choix, c'est à vélo qu'il va devoir parcourir les neuf kilomètres qui le séparent de l'Université de Pau, où il vient de reprendre ses études en licence de physique-chimie.

Depuis le 2 octobre, il est volontaire pour réaliser ses trajets par d’autres moyens que son véhicule personnel. En échange de ses clés de voiture, la ville de Pau lui a prêté un vélo électrique. " Pour l'instant ça se passe plutôt bien. Aujourd'hui, malheureusement, il pleut, mais c'est le premier jour."

Le vélo plus rapide que la voiture

Casque, gilet fluorescent et pantalon de pluie, bien équipé, Maxime emprunte un parcours qui évite les axes routiers saturés pour rouler sur les chemins du bois de Pau. Et arrivé à l'université, il constate qu'il a gagné du temps. " Là, j' ai mis une vingtaine de minutes. Normalement en voiture ça prend à peu près une demi-heure, donc c'est un peu plus rapide."

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Une vingtaine de volontaires relèvent le défi lancé par l'agglomération palloise : "Un mois sans voiture" • ©Olivier Lopez, Benoît Bracot et Elisabeth Gonzalez-Larburu - France 3 Aquitaine

C'est vrai que quand on a une voiture, on est vite tenté de l'utiliser.

Maxime Pornin, volontaire pour le défi "Un mois sans voiture"

à France 3 Pau Sud-Aquitaine

Dans l’agglomération de Pau, 75 % des déplacements se font en voiture. La communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées a l'ambition de réduire d'un quart cette part de la voiture dans les années à venir.

Les retours des participants au défi "Un mois sans voiture" doivent servir à améliorer l’offre de mobilités alternatives.