VIDÉO. Oursons dans les Pyrénées : découvrez le nom des trois bébés de Sorita

durée de la vidéo : 00h01mn26s
Les écoliers béarnais ont pu choisir le noms de baptême des jeunes plantigrades de deux ans. Un choix organisé par le Fond d'Intervention EcoPastoral (FIEP). Le reportage de François Busson et Olivier Lopez. ©France télévisions

Même si leurs mouvements étaient suivis avec grand intérêt, les oursons de Sorita n'étaient jusque-là que des numéros. Ce sont des écoliers béarnais qui ont pu choisir le noms de baptême des jeunes plantigrades. Un choix organisé par le Fond d'Intervention EcoPastoral (FIEP).

Quoi de plus naturel que de demander aux plus jeunes d'entre nous de nommer des nounours ? La démarche du FIEP auprès des écoliers du Haut-Béarn est symbolique comme d'y associer également les bergers pro-ours, adhérents Pé Descaous.

Les petits de l'ourse slovène Sorita, introduite dans les Pyrénées en 2018, ont presque deux ans et pèsent près de 30 kilos chacun. Il est plus que temps de les appeler par un nom, un vrai, et non les codes utilisés jusqu'alors par les spécialistes (New 21-10, New 21-11, et New 21-12). "Depuis 2018, le ministère de l'écologie ne donnait plus de nom aux ours", explique Jêrome Ouilhon, animateur du Fiep. "Il y avait uniquement des codes génétiques".

Le FIEP a donc fait une demande spécifique pour les appeler autrement. "Pour nous c'est important (...) Avant ces trois oursons, la dernière naissance était en 2004 avec Cannellito..."

Bious, Larry et Béroï

Près de 43 écoles ont participé au vote retenant une cinquantaine de petits noms. Les élèves devaient s'inspirer des noms de lieux des vallées. Ainsi, Bious a été choisi pour la Vallée d'Ossau (pour le Lac de Bious-artigues), Larry pour la vallée d'Aspe (le pic du Larry) et Béroï (beròi) qui veut dire "mignon" en Béarnais.

On aura, sans doute au printemps, d'autres nouvelles des trois petits mâles, Bious, Larry et Béroï, grâce aux caméras automatiques. Celles-là mêmes qui avaient déjà témoigné, à l'automne, de la bonne santé de leur maman Sorita. Depuis, comme le veut la nature, il se sont émancipés et ont, semble-t-il, quitté leur mère.

D'après Gérard Caussimont, spécialiste des ours, il n'est pas sûr qu'ils partagent la même tanière : "On a vu, sur d'autres portées, notamment dans les monts cantabriques ou des Pyrénées centrales, des jeunes qui, à deux ou à trois, passent l'hiver sans leur mère, ensemble dans la tanière. Comme ils peuvent, très bien, le passer séparément, chacun dans une tanière".

L'actualité "Nature" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Nouvelle-Aquitaine
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité