Le festival Kulture Sport a connu une soirée inaugurale en demi-teinte vendredi soir dans les arènes de Bayonne. Concert annulé, public clairsemé et personnalités aux abonnés absents... Le choix de subventionner ce festival n'est pas toujours compris par les bayonnais.
L'affiche était alléchante
Teddy Riner, Nastassja Kinski, Raymond Depardon, Thomas N’Gigol, Julie Gayet, Hélène Fillières, Thierry Fremaux, Denis Charvet, Boris Diaw… les grands noms du sport et du cinéma étaient anoncés por donner le coup d'envoi du tout premier festival Kulture Sport de Bayonne. Pourtant seule une petite partie de ces peoples a fait une apparition dans les arènes hier soir.L'organisation du festival le promet, ils seront bien au Pays basque d'ici la fin du week-end.
Mais le public, très clairsemé dans les arènes attendait surtout l'animation musicale prévue ce vendredi:
Les arènes se transformeront en dance floor géant pour le concert exceptionnel de THE SHOES suivi de DJ set KCPK
C'est ainsi que le dossier de présentation de la soirée annonçait le programme.
Par crainte du retour de la pluie, les organisateurs, très frileux, ont préféré annuler le concert. La déception des quelques 450 personnes présentent dans ces arènes de 10 000 places était grande. Le billet d'entrée de la soirée (qui devrait être remboursé) était de 15 Euros.
Risque de pluie ou problème d'organisation, le président du festival Vincent Maraval choisit d'invoquer un problème météo:
Un choix de la mairie discuté
Vincent Maraval, distributeur et producteur de films tels que The Artist ou la Vie d'Adèle vit depuis 8 ans au Pays basque. Il a eut l'idée de créer ce festival qui met à l'honneur la culture et le sport très présents dans la région. L'idée est belle et elle séduit la mairie de Bayonne qui accorde à Kulture Sport une subvention de 60 000 Euros.
Ce coup de pouce n'est pas du goût de tous car de nombreuses manifestations culturelles plus anciennes ont été contraintes de baisser le rideau faute de subventions, comme Translatines, Black and Basque ou encore les Rencontres Improbables.
Des collectifs de spectateurs se sont créés. Ils réclament des explications auprès de la mairie sur ce choix discutable.