Sur le massif d’Irati, depuis des siècles, les bergers des deux côtés de la frontière surveillent leurs troupeaux en estives. Des liens très forts se sont créés au sein de cette communauté essentiellement masculine, composée majoritairement de célibataires.
Ils sont de moins en moins nombreux, les conditions de vie étant somme toute difficiles.
Nous sommes partis cet été à la rencontre des deux derniers bergers de la vallée navarraise d’Orbaizeta-Aezkoa, à transhumer côté français. Sabino et Bautista.
Et en Soule, de 2 bergers des villages de Larrau et Lakarri, Mathieu et Juhañe.
Ils nous content leur passion de ce métier qui se perd, de la montagne, des brebis.
Ils nous parlent d’un temps d’avant, d’un rythme de vie bien loin du tourbillon urbain.
« Décalé ». A moins que ce soit le nôtre. Nous entrerons dans une autre dimension.
Un reportage en basque sous-titré d’Allande Boutin, Emmanuel Galerne et Francine Bétat.
Pour en savoir plus
Philippe Etchegoyhen
Editions Elkar