Petite, pratique, mobile, elle coûte moins de 70 000 euros. Reste à trouver un bout de terrain pour cette "Tiny House" venue des USA et qui se situe entre le mobile home et la caravane.
Le concept vient des Etats-Unis et certains artisans français pensent que le marché hexagonal pourrait être réceptif à cette maison du futur. Elle présente bons nombres de qualités dont la fonctionnalité et la maniabilité.
La "Tiny house" est à cheval entre le mobile home et la caravane. Et on y retrouve tous les basiques d’une maison ou appartements classiques : « Au total il y a 25 m2, une salle de bain avec douche et baignoire, une cuisine et des escaliers pour aller à la mezzanine » nous explique Xalbat Santesteban, menuisier ébéniste. «
Et c’est aménagé pour tout recevoir, frigo, lave linge.
Xalbat Santesteban
Ces "Tiny houses" peuvent être raccordées au réseau ou autonomes. Et vous l’aurez compris, elles peuvent voyager. « On reste dans un gabarit routier avec 2,55 mètres de large maximum » précise Vincente Deschamps lui aussi menuisier ébéniste.
Elle passe sous les ponts, celle-là fait 4 m 06 de haut, à partir du moment ou quelqu'un de la famille ou même la mairie peut mettre des terrains à disposition, on la met sur un terrain et vous avez une maison.
L’entreprise basque a réussi à associer différents artisans pour développer ces petites maisons à fort potentiel. Si vous avez envie de vous laisser tenter, sachez qu’il vous en coûtera entre 60 000 euros et 70 000 euros suivant les options choisies.
Anaïs Deschamps, commerciale, sait que ces Tiny House peuvent plaire à différents types de populations :
Un particulier qui a déjà une maison construite et qui veut mettre un petit logement d’appoint pour mettre de la famille, des gens qui veulent prendre "une Tiny" pour un food truck, les campings qui veulent se diversifier.
A Saint-Brieuc en Bretagne, des étudiants en ont même fait un habitat alternatif le jugeant plus écologique et alternatif. Quand on sait la pénurie de logement à laquelle sont confrontés les étudiants à Bordeaux, qui sait, peut être que ce mode d’habitat pourrait ici aussi rencontrer un certain succès.
« A la base, on est artisans menuisiers mais ça reste dans le domaine du bois, et c’est un nouveau challenge qu’on s’est lancé pour développer ça dans la région… », sourit la jeune femme.
Le premier modèle fabriqué dans les ateliers basques devrait dans les prochains jours être occupé par un couple qui a décidé de s’installer à Arcangues. Et un camping serait déjà intéressé pour commander cinq tiny houses.