La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a suggéré lundi de "repenser la gouvernance" dans les régions où les présidents de région ont été élus "grâce aux candidats de gauche qui se sont désistés", un "lourd sacrifice citoyen" de la part de ces candidats.
Il faut souligner le sursaut citoyen, entre les deux tours, de Françaises et de Français qui n'ont pas voulu que le Front national accède à la tête des régions".
Ségolène Royal sur France 2.
"Un certain nombre de candidats de droite ont été élus grâce aux candidats de gauche qui se sont désistés". "La gauche ne sera pas représentée dans certaines régions. C'est un lourd sacrifice citoyen de la part de ces candidats. Donc il va falloir aussi repenser la gouvernance de ces régions pour que ceux qui sont éliminés du pilotage" soient associés, a-t-elle poursuivi.
La droite a remporté deux régions avec le désistement du candidat du PS, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais aussi Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine où Jean-Pierre Masseret avait refusé de se désister mais où le PS avait appelé à voter pour Philippe Richert (LR-UDI-MoDem).
"La gauche résiste, c'est important", a par ailleurs déclaré Ségolène Royal. Celle qui fut élue présidente de la région Poitou-Charente en 2004, année de la vague rose régionale, a salué une "nouvelle génération" en citant notamment Carole Delga élue en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.