C'est le statu-quo en Aquitaine. Les huit sénateurs de Gironde et de Dordogne ont retrouvé leur siège à la chambre haute dimanche soir. Voici les réactions de plusieurs candidats à l'élection de ce 28 septembre.

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Si le Sénat a basculé à droite, ça ne sera pas du fait d'un bouleversement des cartes en Aquitaine. Gironde et Dordogne ont retrouvé leurs sénateurs sortants. Pas de grand changement donc même si en Gironde, les lignes ont quelque peu bougé.

Si la liste "Unis pour la Gironde" est arrivée en tête par le nombre de voix (1524), il lui en a manqué 5 pour remporter un quatrième siège au Sénat. Nathalie Delattre ne siègera pas au Palais du Luxembourg.
La tête de liste Xavier Pintat, réélu tout comme Marie-Hélène des Egaulx et Gérard César, est malgré tout satisfait de la campagne. Il dit avoir entendu le malaise du monde rural, mal-être qu'il relaiera auprès de ses pairs.

De son côté, Alain Juppé, s'il est satisfait de la réélection des 3 sénateurs UMP, souligne la progression du Front National.


C'est finalement le Parti Socialiste qui fait figure de vainqueur en conservant son 3ème siège, celui d'Alain Anziani. Le maire de Mérignac a poussé un "ouf" de soulagement à l'annonce des résultats. Pour lui, c'est le travail de terrain, notamment dans le monde rural qui a porté ses fruits.

Alain Rousset, le président du Conseil Régional s'est lui aussi félicité de la réélection du sénateur sortant. Il a salué son travail tout comme il a loué la "puissance de feu" de Philippe Madrelle.

Réélu pour un 5ème mandat, Philippe Madrelle, le président du Conseil Général, ne boude pas son plaisir surtout dans un contexte politique et social difficile pour la majorité gouvernementale.
 

Monique Di Marco n'a pas remporté de siège au Sénat mais elle est satisfaite du résultat de ces élections 2014. La représentante d'Europe-Ecologie-Les Verts espérait faire au moins aussi bien que lors du scrutin de 2088, à savoir au moins 110 voix. Au final, sa liste a totalisé 154 votes.
 

Le Front National a progressé en nombre de voix par rapport à 2008. De 14, il est passé à 112 en Gironde. Même si cela ne représente que 3,5% des suffrages, Jacques Colombier voit un signe encourageant pour son parti.
 


Pas de changement en Dordogne


La Dordogne aussi a conservé ses 2 sénateurs sortants, les deux socialistes Bernard Cazeau, par ailleurs président du Conseil Général, et Claude Bérit-Débat, heureux de conserver son siège.
 

Le grand perdant de ces élections sénatoriales en Dordogne est Jean-Jacques de Peretti qui n'a pas su convaincre les grands électeurs de son département. Pourtant, pour l'un de ses soutiens, Jérôme Peyrat, il faut plutôt voir la défaite du côté de Bernard Cazeau qui n'a pas engrangé autant de voix qu'en 2008.
 

 

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