Pour faire un tour des principaux procès qui ont marqué l'année 2017, voici une rétro vidéo préparée par Marie-Noelle Missud et Christophe Pougeas.
Ce sont des hommes et des femmes que l'on croise dans la rue. Un jour, leurs noms apparaissent dans les journaux dans la rubrique des faits divers. Ils sont auteurs ou victimes. Des vies qui basculent et les accusés doivent expliquer l'impensable.
Procès du meurtre d'Avanton (86)
Marine Muccio avait 26 ans. Elle est décédée en juin 2014 tuée par 40 coups de couteaux assénés par son concubin, Raphaël Dogimi.L'homme dans le box, n'a pas de casier judiciaire. Le couple avait construit une belle maison à Avanton, dans la Vienne. Ils vivaient ici avec leurs 2 petites filles de 3 ans et 18 mois. Le jour du meurtre, Dogimi tue sa compagne et se rend ensuite à son club de badminton, laissant le corps ensanglanté sous les yeux de ses enfants. Les parties civiles repartiront de ce procés sans explications, avec seulement le repentir de l'accusé envers ses filles. Raphaël Dogimi a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle. Il a fait appel de ce verdict.
Assassinat de Joaquim Thouvenot aux assises de la Charente
Joachim Thouvenot avait 22 ans. Il est mort en août 2013, touché par 3 balles tirées par Soufiane Tari, un ami d'enfance. C'était en pleine journée dans le quartier de la Grande Garenne à Angoulême. L'accusé était interné à l'hôpital psychiatrique de la Couronne. Ce week-end là, il avait eu une permission. Alors quel était son état psychique au moment du meurtre ? Son discernement était il aboli ou altéré ? Défendu par Me Eric Dupont-Moretti, Soufiane Tari a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des 2/3.Assises de Saintes, affaire du meurtre et viol de Catherine Gardère
Catherine Gardère avait 51 ans. Elle a été violée et tuée par Jérémy Tiberghien en octobre 2014. Ce jour là, elle était sortie pour faire de la marche nordique, à Echillais, prés de Rochefort. Lorsque l'accusé la croise par hasard, il ne lui laisse aucune chance. Elle meurt, le crâne fracassé. Le portrait de ce meurtrier révèle une personnalité très violente, traumatisée. Jérémy Tiberghien a été condamné à 30 années de réclusion criminelle assorties d'une peine de sûreté de 20 ans. Il a fait appel de ce verdict.Un homme accusé d'avoir transmis le SIDA à 3 compagnes est jugé à Niort
On les appelera Alice, Sophie et Agnés, 3 pseudos pour des victimes encore vivantes, mais malades. Toutes les 3 sont devenues séropositives à cause de Sékou Camara qui leur a volontairement transmis le virus du SIDA produisant même de faux certificats VIH négatifs. Aux assises de Niort, l'accusé prend à peine conscience de ses actes. La cour d'Assises l'a condamné à 7 ans de prison, la préméditation a été retenue. Sékou Camara a fait appel.