En Top 14, le Stade Rochelais a réussi à s'imposer à domicile face au champion en titre, le Stade Français. Les Rochelais ont gagné 21 à 18 mais ont donné des émotions fortes aux supporters du Stade Deflandre.
À une semaine de son quart de finale de Coupe d'Europe contre Leicester, le Stade Français a lutté jusqu'au bout mais est reparti battu de La Rochelle (21-18), lors de la 20e journée de Top 14.
Les champions en titre, qui avaient battus les Rochelais il y a deux semaines à Jean-Bouin (33-20) accusent donc à Marcel-Deflandre une nouvelle défaite qui les cloue à la douzième place du classement de Top 14 dont le Stade Rochelais
grimpe à la 9ème place.
Les joueurs parisiens n'ont pas démérité mais les Maritimes peuvent eux être fiers de gagner pour la première fois à domicile ou à l'extérieur face aux Parisiens.
Les Rochelais s'imposent dès le début
Dès l'entame du match, ce sont les Rochelais qui se sont montrés les plus dangereux, ce qui payait dès la troisième minute avec un essai de Pierre Aguillon, au rebond d'un coup de pied de l'ouvreur Jean-Pascal Barraque qui transformait. Mais ce bon début tournait court et les Maritimes, qui multipliaient les en-avants, finissaient par donner des points aux Parisiens sur des pénalités que Jules Plisson s'empressait de passer à trois reprises pour rester au contact à la pause (13-9 pour La Rochelle).Au retour des vestiaires, l'écart restait mince, les Rochelais manquant deux pénalités. Mais après plusieurs temps forts, le centre Levani Botia finissait par inscrire un essai en coin permettant aux Rochelais de faire le break (66e, 21-15). Avant que Plisson ne décroche le point de bonus d'un nouveau coup de pied (69e, 21-18).
"Ça été chaud et ça fait peur"
Après ce match très disputé Julien Audy, demi de mêlée de La Rochelle, tirait un bilan en demi-teinte de cette victoire :"Ça a été chaud et ça fait peur. Sans manquer de respect au Stade Français, c'est un match qu'on doit gagner plus facilement. On n'a pas été pragmatiques."
"Il y a des points qu'on laisse au pied" poursuit le joueur rochelais. "Ça nous a mis le stress jusqu'à la fin du match. On doit arriver à être plus réalistes dans la camp de l'adversaire, notamment les dix derniers mètres... On a tenu le ballon, on les a mis en difficulté mais on n'a pas su concrétiser nos temps forts. Forcément, ça les a laissé dans le match. On aurait perdu le match, je vous dirais je ne sais pas comment on a fait pour le perdre".