Andrew Mehrtens, ancienne star des All Blacks, Bobby Skinstad, international sud africain et Eddy Jordan, patron d'écurie de Formule 1. Un attelage sous bannière irlandaise rachète le club de rugby de Béziers.
Depuis quelques semaines les histoires de rachat étaient dans toutes les têtes des supporters de l'ASBH. Tout le monde était impatient de savoir. "Monsieur Ménard a annoncé que le club était vendu. Maintenant on attend, on languit que ce soit signé", confiait un supporter à France 3 Occitanie.
Stars du rugby et Formule 1
Le maire de Béziers a mis fin au suspense ce jeudi 7 novembre en annonçant le nom des repreneurs du club de rugby biterrois. Il s'agit d'Andrew Mehrtens, ancienne star des All Blacks, Bobby Skinstad, international sud-africain et plus surprenant, Eddy Jordan, patron d'écurie de Formule 1.
Un attelage sous bannière irlandaise, déroutant pour les plus anciens. "Je ne sais pas ce que viennent chercher ces gens-là. Pourquoi ils viennent investir ici ? Pourquoi ça tarde à se conclure ?", s'interrogeait Alain Paco, ancien talonneur ASBH. Des questions posées par la DNACG, la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion, l'autorité de régulation du rugby.
Accord de la DNACG
Le gendarme financier de la Ligue, après quatre auditions, a donné son feu vert à ce rachat à condition de provisionner les comptes d'au moins trois millions d'euros. Côté sportif, ce flou commençait sérieusement à se faire sentir. "Je pense qu'ils ne vont pas tout révolutionner cette année et qu'ils laisseront toute confiance à Pierre Caillet, l’actuel entraîneur et à ses hommes", sourit Michael Guedj, vice-président de l' ASBH.
Écurie rugby
Joueurs, personnels et supporters, déjà échaudés il y a deux ans par l'affaire Dominici et les faux Emiratis, attendent cette fois des garanties solides. "C'est un pari dans les meilleures conditions pour eux", conclut Robert Ménard. Le rachat de Béziers ferait partie d'un vaste projet d'écurie rugby. Le consortium irlandais voulant aussi racheter le club anglais des London Irish.
Écrit avec Hélène Macurdy.