Alors que les fêtes de Noël approchent, près d’un Français sur quatre envisage de se faire tester avant de rejoindre sa famille. À Limoges, laboratoires et pharmacies se préparent au rush… Sans assurance de pouvoir satisfaire tout le monde.
C’est l’une des préconisations pour un Noël (presque) normal, quand on envisage de se réunir en famille : passer un test. Et à quinze jours du grand soir, près d’un quart des Français se dit prêt à le faire.
Problème : cela risque, en très peu de jours, de provoquer une affluence et une demande telles, que les files d’attente de l’automne, et la réception des résultats, qui semblaient interminables, pourraient finalement passer pour une aimable formalité.
Et ce d’autant plus que l’ARS recommande d’effectuer ces tests deux à trois jours seulement avant de se réunir.
Alors à Limoges, laboratoires et pharmacies anticipent et se préparent à l’éventuel rush, non sans appréhension.
Car les premiers ne sont pas sûrs de pouvoir répondre à cette demande, malgré le déploiement de tests PCR en quantité, et celui de personnel supplémentaire.
Les pharmacies pourraient éventuellement décharger les laboratoires, via les tests antigéniques qu’elles réalisent.Tester près d’un quart de la population en deux, trois jours, cela semble impossible !
Des tests dont le résultat est connu en trente minutes, contre vingt-quatre à quarante-huit heures pour les autres.
Mais ces tests moins fiables, près de 30% de faux négatifs.
Ce qui n’empêche qu’ils ont également été commandés en nombre. Certaines officines limougeaudes en ont ainsi actuellement plus de 750 en stock.
Pas forcément suffisant, car depuis plusieurs jours, les demandes de « rendez-vous » pour le 23 et le 24 décembre affluent.
Des tests qui ne seront donc peut-être pas suffisants, et en nombre et aussi pour assurer des fêtes « normales ».
L’ARS précise d’ailleurs qu’ils ne sont pas la garantie d’un Noël en famille assuré et rassurant. Les tests devraient toujours être privilégiés pour les personnes symptomatiques.
Pour les autres, outre le respect des gestes barrières, des consignes sanitaires et l’importance de se réunir à très peu, l’ARS préconise de réduire également sa " bulle sociale "une semaine avant de retrouver ses proches.