Un dernier débat pour convaincre. Jeudi 19 janvier, les 7 candidats se retrouvent sur France 2, dans une ultime occasion pou eux de faire la différence dimanche 22 janvier. En Aquitaine, les soutiens des 4 principaux postulants occupent le terrain et battent la campagne.
En première ligne, pour soutenir Manuel Valls, David Habib. Le débuté des Pyrénées-Atlantiques fait partie des huit porte-paroles nationaux du candidat. Le meilleur rempart contre le FN selon l’élu socialiste. "Manuel Valls est le seul qui peut nous faire gagner. Il peut éviter la triste confrontation entre François Fillon et Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Une des raisons pour lesquelles je m’engage en faveur de Manuel Valls, c’est qu’il incarne très clairement la fonction présidentielle. Il a toutes les qualités pour pouvoir assumer cette responsabilité."
En Dordogne, le maire socialiste de Coulounieix-Chamiers, Jean-Pierre Roussarie, a choisi Arnaud Montebourg. Il incarne à ses yeux, deux qualités essentielles pour gouverner : il est novateur et fédérateur. "C’est le plus apte à rassembler la gauche. C’est aussi le seul à avoir un projet concret et cohérent. Il pourra aussi battre la droite et l’extrême-droite. Les idées sont chez lui, tout le monde le plagie, je ne vais pas citer de nom mais tout le monde prend des idées d’Arnaud Montebourg. Il est le plus novateur."
Dans les Landes, terre de gauche radicale, Benoît Hamon ne manque pas de soutien, à l’instar de Florence Delaunay, la députée PS des Landes, qui a choisi le candidat de la VIe République : "Son projet correspond réellement au monde qui nous attend. Et puis il a la méthode, il ne se présente pas comme l’homme providentiel, mais plutôt comme un chef d’équipe qui va nous faire rentrer, je l’espère, dans la VIe République."
Enfin, en Gironde, parmi les soutiens de Vincent Peillon, la députée PS, Marie Récalde, est l’une des plus engagée pour celui qui est pour elle, celui qui est le mieux placé pour rassembler au-delà de son propre camp : "Ce qui est important chez lui, c’est que c’est un homme de rassemblement. Il est capable de parler à tout le monde et de s’adresser à l’intelligence des gens. Pas comme certains qui veulent s’adresser aux gens comme s’ils ne connaissaient rien à la politique. Ce qui est important, c’est qu’il veut rassembler largement, toute la gauche et au-delà, et cela me paraît déterminant."
Verdict dimanche 22 janvier, à l’issue du premier tour des primaires de la gauche.