Ces dernières années, l'Église se sépare de nombre de ses édifices religieux délaissés et devenus trop coûteux à entretenir. La Vienne et les Deux-Sèvres n'échappent pas à cette tendance.
À vendre église désaffectée, gros travaux à prévoir. Ces dernières années, il n'est pas rare de voir ce genre de petite annonce.L'Église est contrainte de se séparer d'une partie de son patrimoine devenu inutile. Avec la baisse du denier du culte et la désaffection des ouailles, les diocèses n'ont en effet plus les moyens d'entretenir leurs édifices.
En Poitou, les exemples ne manquent pas ; en particulier dans le sud des Deux-Sèvres où de nombreuses chapelles ont été érigées entre le 17e et le 19e siècle.
Mais qui pour acheter ? À Juillé, dans le sud des Deux-Sèvres, la municipalité a décidé de se porter acquéreur de la chapelle abandonnée depuis longtemps par les paroissiens pour l'euro symbolique. "Nous ne sommes pas riches (...) mais on souhaitait que ça reste dans le patrimoine communal" explique le maire du village.
Reste à trouver des financements et des entreprises pour "mettre le chauffage et l'électricité" explique Catherine Wathelet, la présidente de l'association.
Voyez notre reportage ci-dessous :
Reportage A-M. Baillargé, A. Morel, F. Cavan et M. Reiler (itw : Paul Jouanet, maire de Juillé ; Dominique Brunet,
représentant de la commission patrimoine de la paroisse de Melle ; Père Jean-Paul Russeil, vicaire général archevêché du diocèse de Poitiers ; Catherine Wathelet, pdte de l'Adapei ; Valérire Dolimier, une habitante de Saint-Benoit)