Une centaine de personnes, venues de la Vienne et d'Indre-et-Loire, a manifesté à Châtellerault contre le projet de village des marques qui doit voir le jour à Sorigny, en sud Touraine. Élus locaux et commerçants ont défilé dans les rues de la ville. Une délégation a été reçue à la sous-préfecture.
La manifestation était organisée par la Fédération des Acteurs Economiques (FAE) de Châtellerault et a réuni 120 manifestants parmi lesquels de nombreux élus et de représentants des commerçants.
A l'image de Jean-Pierre Abelin, le maire de Châtellerault, ils s'inquiètent des conséquences sur le commerce local de l'implantation d'un village des marques à Sorigny.
Soutien aux #commerçants de @Chatellerault86 et la région qui manifestent contre le projet d’ouverture Village des marques à Sorigny en présence de nombreux élus de @CAChatellerault et du @departement86. Sauvons nos #commerces de proximité #actioncoeurdeville #ruralité pic.twitter.com/ko0FHG4RBK
— Jean-Pierre ABELIN (@jpabelin) 3 septembre 2018
Le projet prévoit la création de 150 à 200 boutiques sur une vingtaine d'hectares de surfaces commerciales entre Tours et Châtellerault, au bord de l'A10.
De nombreux commerçants et des élus de la Vienne et d'Indre-et-Loire sont associés pour s'opposer à ce "Loire Valley Village" qui devrait voir le jour en 2021 et dont ils dénoncent le côté démesuré.
Ils étaient réunis aujourd'hui à Châtellerault autour du maire de la ville, Jean-Pierre Abelin, et du député du nord Vienne, Nicolas Turquois, pour alerter "au plus haut niveau de l'Etat"."Pour moi, la période des zones commerciales est révolue" affirme le député LREM.
Manifestation publique afin de sensibiliser les institutions politiques au plus haut niveau de l'Etat sur les dangers du Projet Loire Valley Village à Sorigny pour nos territoires. Soyons mobilisés ! pic.twitter.com/Hxc0q4Q4Nr
— Nicolas Turquois (@TurquoisNicolas) 3 septembre 2018
Dans un premier temps, les opposants ont obtenu gain de cause avec l'avis négatif donné par la commission départementale d'aménagement commercial mais rien n'est gagné pour eux. Un recours a été déposé par les promoteurs du projet et la commission nationale d'aménagement commercial doit à son tour se prononcer avant la fin de l'année.
Plus d'informations avec le reportage de François Bombard, Thomas Chapuzot et Marion Reiler :