CHU de Poitiers : avant-dernier dans le classement du choix des jeunes médecins

Quels hôpitaux travaillent à une relève de qualité ? C’est à cette interrogation que le classement réalisé par What’s up Doc répond. Peu choisis par les jeunes médecins. Poitiers et Limoges ferment la marche en se positionnant respectivement 27 et 28ème du classement.

Ce deuxième classement réalisé par What's up doc se propose d'analyser le choix des jeunes médecins. Il n'est pas question ici d'identifier les meilleurs hôpitaux d’aujourd’hui mais de montrer les hôpitaux où les meilleurs espoirs de la médecine française veulent se diriger pour se former. Poitiers perd 3 places et se retrouve avant­‐dernier du classement, suivi par le CHU de Limoges constant à la 28ème et dernière place du classement.

Le CHU de Poitiers en chute libre

Si Poitiers chute de 3 places par rapport à l’édition 2013-2014, le CHU gagne 6 places en médecine générale atteignant ainsi la 21ème position du classement. Pour le CHU de Limoges toutefois, cette année semble se placer sous le signe de la constance car il est à nouveau dernier du classement avec sa 28ème place. Une situation géographique peu avantageuse dans une zone très rurale semble en être la raison principale.

Le CHU de Poitiers affiche malgré tout des résultats très disparates au sein des spécialités. Présent à plusieurs reprises dans la première moitié du classement -ce qui n’est jamais le cas pour Limoges- il obtient même la 9ème place en neurochirurgie ; mais aussi en rhumatologie passant devant Tours (17ème) pourtant 11ème au classement général.


Le médecin, un citoyen comme les autres

Au-delà de l’excellence du CHU qui pèse pour beaucoup dans le choix des internes, l’attractivité de la ville en elle-même ne doit pas être minimisée. Les CHU de Poitiers et de Limoges souffrent de leur "réputation de petit CHU", ce qui expliquerait leur position au pied du classement. De plus, Alain Vergnenegre, président de la CME (le Crédit Mutuel Enseignant) explique que pour Limoges : "Le problème majeur, ce sont les transports. Il n’y a pas du tout de TGV dans notre région. Du coup, on est toujours à 3 heures de Paris".
Méthodologie :
En septembre 2014, 8304 internes ont prononcé leurs voeux d’affectation vers 30 spécialités différentes, et se sont répartis dans 28 CHU en France, en fonction de leur place dans le classement national. L’analyse des résultats, réalisée par What’s up Doc dans son 18ème numéro sorti le 11 février 2015, révèle les dynamiques et les tendances qui déterminent les choix des jeunes internes actuels.
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