Sniffy : Catherine Vautrin annonce l'interdiction de la mise en vente de cette poudre blanche énergisante à sniffer

La ministre démissionnaire de la Santé a annoncé ce jeudi 25 juillet l'interdiction à la vente de la poudre énergisante Sniffy, rappelant fortement la consommation de produits stupéfiants.

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Une poudre blanche à sniffer pour avoir plus d'énergie, mais légale. C'est à peu près le concept de Sniffy, produit jusqu'ici disponible à la vente en ligne et dans certains bureaux de tabac. Sa consommation fait évidemment penser à celle de produits stupéfiants tels que la cocaïne. Mais la ministre démissionnaire de la Santé Catherine Vautrin a annoncé ce jeudi 25 juillet l'interdiction prochaine de vente de ce produit.

"On a obtenu l’autorisation des autorités européennes", a précisé ce jeudi le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux sur Franceinfo. Un arrêté doit être publié au Journal officiel dans la semaine. Déjà fin mai, le gouvernement avait annoncé vouloir l'interdiction de cette poudre.

"Ma crainte, c'est celle d'une très mauvaise habitude parce qu'une poudre blanche que vous commencez à sniffer, c'est parfaitement addictif et le lien avec des produits illicites est évident", a déclaré la ministre démissionnaire lors de sa visite à l'hôpital Necker de Paris selon Le Parisien.

De nombreux buralistes refusaient déjà de la vendre

Le produit, disponible en plusieurs saveurs, est vendu au prix de 14,90 euros la boîte en ligne ou dans certains bars tabac. À Reims, la nouvelle n'inquiète pas les buralistes, qui, pour la plupart, avaient refusé sa vente : "on me l'a proposé mais j'ai refusé. Pour moi, c'est un appel, cela ressemble clairement à de la drogue", confie un buraliste du centre-ville.

"Je n'en vendais pas par choix. On ne savait pas trop ce qu'allait dire la loi. C'est un peu comme le CBD, tant qu'on ne savait pas exactement ce qu'on vendait, par prudence, on a décidé de ne pas y toucher", rapporte une buraliste du quartier Europe.

L'énergisant aux allures de stupéfiants, interdit d'emblée aux mineurs, sera alors interdit à tous dès cette semaine. De son côté, la marque défendait son produit en expliquant qu'il était conforme à la loi, en dépit de son apparence et de sa méthode de consommation. Une ligne de défense qui n'aura pas tenu bien longtemps.

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