Ian Brossat, porte-parole et tête de liste aux élections européennes du Part Communiste était ce matin aux Fonderies du Poitou, placées en redressement judiciaire et en attente d'un repreneur.
En visite ce matin à Ingrandes-sur-Vienne, Ian Brossat a assuré les salariés des Fonderies du Poitou de la solidarité et du soutien du PCF dans leur combat pour le maintien de leurs entreprises et des emplois. "C'est un combat qui est juste, c'est un combat pour l'avenir de l'industrie française" a-t-il déclaré à notre micro.
"Tordre le bras à Renault"
La tête de liste du PCF aux élections européennes demande à l'Etat de s'engager plus fermement dans le dossier et de faire pression sur Renault pour que le constructeur assure aux Fonderies des commandes suffisantes au maitien de l'activité sur plusieurs années."Nous avons aujourd'hui un gouvernement qui laisse la situation filer et concrètement ils ne font rien. Il faut imaginer ce qu'est cette violence sociale d'avoir 800 personnes qui risquent de se retrouver sur le carreau, 800 familles qui vivent la peur au ventre et face à ça un gouvernement qui se contente de faire de grandes phrases" déclare Ian Brossat.
"S'il y avait de la volonté politique, le gouvernement pourrait tordre le bras à renault et faire en sorte qu'on ait enfin un engagement de Renault sur plusieurs années à acheter plus auprès des Fonderies du Poitou, puisque Renault est le principal client" ajoute-t-il.
Les Fonderies du Poitou Alu et Fonte sont en redressement judiciaire et dans l'attente d'un repreneur. Les tribunaux de commerce de Lyon et de Poitiers doivent se prononcer dans la semaine du 25 mars sur l'avenir des deux sites.
Ian Brossat était l'invité du Midi Pile de France 3 Poitou-Charentes. Il a répondu aux questions de Marie-Noëlle Missud :