La construction de la future LGV Paris/Bordeaux a pris un mois d'avance sur le calendrier prévu, le premier train commercial à grande vitesse circulera le 2 juillet 2017. L'électrification est presque achevée, les essais se poursuivent et la formation des techniciens de maintenance vient de débuter.
Actuellement, 1 500 personnes travaillent sur le chantier de construction. Pour les essais qui se déroulent entre la Vienne et la Charente, la vitesse est poussée jusqu'à des pointes à 352km/h. Les trains de la LGV, eux, ne rouleront pas à plus de 320 km/h.
Les techniciens de maintenance en formation
Parralèlement aux essais techniques, la formation des personnels chargés de la maintenance de l'outil ferroviaire a commencé. Elle va se poursuivre pendant six mois. C'est la cas à Nouâtre en limite nord de la Vienen, pour une quarantaine de futurs mainteneurs ferroviaires.
Une centaine de postes sont à pourvoir sur la ligne Tours/Bordeaux mais soixante candidats seulement sur le millier de demandes reçues ont été sélectionnés par MESEA, la société chargé de la maintenance et de l'exploitation de la ligne LGV. En effet, pour la première fois en France, les techniciens de maintenance ne seront pas directement salariés de la SNCF. Tous se disent très motivés par le côté polyvalent et rigoureux de leur futur métier.
Encore des postes à pourvoir à Villognon et à Nouâtre
MESEA recrute encore sur les postes de techniciens de maintenance pour composer les équipes qui seront opérationnelles en juillet 2017. Une quinzaine de postes sont encore à pourvoir en Charente à Villognon et une vingtaine à Nouâtre (37) en limite nord de la Vienne.