Députée insoumise du Val-de-Marne, la Poitevine Clémence Guetté était dans la Vienne et dans les Deux-Sèvres, pour apporter son soutien aux anti-bassines à Sainte-Soline ainsi qu’aux opposants à l’usine d’engraissement de Coussay-les-Bois, qui devrait accueillir 1 200 taurillons.
Écharpe sur l’épaule, Clémence Guetté foule le sol du terrain de Sainte-Soline, théâtre d’une vaste manifestation samedi 29 octobre. Son objectif est clair, elle veut apporter son soutien aux manifestants.
C’est une mobilisation sur laquelle on est venus plusieurs fois. C’est important d'être là parce que les travaux vont être express donc ça permet de venir voir comment les travaux avancent et montrer que nous ne faiblissons pas. Pour nous, c’est un non-sens écologique.
Clémence Guetté, députée LFI du Val-de-Marne
Véritable soutien ou opération de communication, la députée a largement relayée sa visite sur les réseaux sociaux.
Agenda politique
La méga-bassine de Sainte-Soline n’était pourtant pas le seul rendez-vous inscrit à l’agenda de la députée. Le matin, elle a rencontré “les quatre de Melle”, des enseignants sanctionnés pour leur mobilisation contre le projet de réforme du bac, dont l’épilogue judiciaire devrait s’achever mardi 22 novembre.
Un temps d’échange avant de partir à Coussay-les-Bois, pour apporter encore son soutien aux militants mobilisés contre le projet de ferme d’engraissement de 1 200 taurillons.
Un agenda rempli pour la députée, loin du Val-de-Marne, où elle est élue. Elle justifie sa présence en Poitou-Charentes, par l’absence de députés insoumis, contrairement à sa circonscription, où ils sont quatre.
C'est important de faire le lien entre les territoires où nous n’avons pas d’élu. Moi, venant d’ici et connaissant bien le coin, ça me tient à cœur d'être aux côtés des militants. C’est une histoire de rapport de force en réalité.
Clémence Guetté, députée insoumise du Val-de-Marne
La députée, ancienne porte-parole de Jean-Luc Mélenchon ne cache pas l’ambition de la France Insoumise. “On veut avoir des élus de gauche dans toutes les circonscriptions si possible. Je ne me résoudrai pas à ce qu’on perde cinq ans de plus sur le plan social ou écologique.”