La Communauté urbaine de Grand Poitiers s'est prononcée ce vendredi 4 octobre. Elle ne souhaite plus financer les lignes low cost, à l'exception de la ligne La Rochelle-Poitiers-Lyon, qui profite de son statut d'obligation de service public.
Un conseil communautaire est organisé ce vendredi 4 octobre à 18 heures mais Grand Poitiers s'est d'ores et déjà prononcée. Elle ne financera plus les vols low cost, autrement dit, les vols assurés par Ryanair.
Seule exception : la ligne d'obligation de service public La Rochelle-Poitiers-Lyon, une ligne d'aménagement du territoire financée également par l'Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine.
La Communauté urbaine juge que ces lignes sont inutiles et beaucoup trop coûteuses, et se range ainsi derrière la décision de la Chambre régionale des comptes. A l'heure actuelle, l'aéroport Poitiers-Biard accueille environ 110.000 passagers à l'année.
Quel avenir pour l'aéroport ?
L'aéroport, géré par Vinci, bénéficiait jusqu'alors de trois sources de financement : Grand Poitiers, le département de la Vienne, et la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne. Chacun participait à hauteur de 760.000 euros par an.Mais en début d'année, la CCI de la Vienne s'était déjà retirée, jugeant ce montant trop élevé.
Reste à savoir quelle sera l'attitude du département. Le président du Conseil départemental de la Vienne Bruno Belin reste farouchement opposé à cette décision et veut préserver les lignes touristiques au départ de l'aéroport de Poitiers.