Elles sont rouges, savoureuses, à consommer sans modération. Sur les étals depuis quelques semaines, les fraises peuvent se cueillir directement chez le producteur. Une formule qui se développe de plus en plus chez les horticulteurs et arboriculteurs.
Vous voulez une fraise ? Rien de plus simple : direction le marché ou plus directement le producteur.
A Bonnes dans la Vienne, les serres ouvertes en début de semaine ne désemplissent pas. Les fruits sont à hauteur d'homme et les feuilles ont été dégagées pour faciliter la cueillette. Ici, les fraises sont cultivées essentiellement pour le public. Les producteurs surfent sur la demande d'authenticité des consommateurs.
Moins de main d'oeuvre à payer et un tarif intéressant, 5 euros 25 le kilo, pour les clients. Alors pas de quoi se priver. Reste à trouver les fruits mûrs sur les 500 m2 de serres.
A la découverte des fraises
La fraise porte son nom de Amédée Frézier, un officier maritime français qui la découvrit lors d’une expédition au Chili en 1713 et qui eut la bonne idée d’en rapporter cinq plants en France. Cette variété qui, à l’époque, était blanche fut ensuite hybridée avec une autre variété aux petits fruits rouges, le fraisier écarlate de Virginie (rapporté en France 100 ans auparavant). Ce croisement donna naissance à une troisième variété de fraises, cette fois-ci, grosse et rouge, connu pour être l’ancêtre des fraises que nous consommons actuellement.Un reportage de Laurence Couvrand et de Laurent Pelletier :