Les locaux de l'entreprise Indiscrète à Chauvigny ont été cambriolés en fin de nuit. Le préjudice est extrêmement important, le directeur Michel Gouzon l'estime à 200.000 euros.
Un ou plusieurs cambrioleurs se sont introduits en fin de nuit dans les locaux d'Indiscrète à Chauvigny. Ils ont visité l'atelier, la boutique et le site d'expédition.
Selon le directeur, Michel Gouzon, le préjudice est énorme, il a fait une première estimation à 200.000 euros. Les cambrioleurs ont pris de la lingerie, les modèles de la dernière collection, des matières premières et les colis prêts pour l'expédition. Ils ont également emporté les pièces des dix dernières collections qui devaient servir en novembre prochain pour célébrer les 10 ans d'Indiscrète.
C'est la cellule de l'identification criminelle de la gendarmerie qui a débuté l'enquête avec les premières constatations.
Les 33 salariées de l'entreprise ont été renvoyées chez elles pour la journée. La direction espère reprendre la production le plus vite possible.
Nous tenons à tous vous remercier pour vos messages de soutien. C'est une nouvelle épreuve pour nous, mais nous allons une nouvelle fois rebondir pour vous, grâce à vous.
— Indiscrète Lingerie (@IndiscreteFR) February 20, 2020
Notre activité a repris ce jour, toute l'équipe indiscrète se remet au travail pour confectionner vos dessous
Une entreprise marquée par les difficultés
L'entreprise Indiscrète vit en ce moment un nouveau coup dur, avec ce cambriolage. Elle est déjà passée par de nombreuses difficultés. Une inondation, un redressement judiciaire, et le suicide d'un de ses dirigeants. Didier Degrand avait mis fin à ses jours en août 2018."On est maudits, mais on va rebondir"
Béatrice Mongella, co-directrice était très affectée ce matin, comme tous les salariés.C'est un coup dur supplémentaire. C'est un nouveau coup de masse sur la tête. Mais on va de nouveau redresser la barre.
- Béatrice Mongella
Même détermination chez Michel Gouzon, le président bénévole d'Indiscrète.
Nous sommes des battants, on va se battre avec les deux directrices et avec tout le personnel qui était très choqué ce matin, comme nous le sommes tous. Décidément, on est maudits ! Mais on va rebondir !
- Michel Gouzon, directeur.