Belle histoire entre une mère et sa fille. Agnès et Julie sont engagées depuis jeudi dernier dans Cap Fémina Aventure, un rallye solidaire. Une semaine de traversée du désert marocain.
Agnès et Julie, 57 et 28 ans, sont mère et fille. Elles se lancent dans le rallye Cap Femina Aventure. Elles se sont entraînées sur des sentiers de Fontaine-le-Comte. Une partie de plaisir par rapport à ce qu'elles vivent en ce moment : la traversée du désert marocain pendant une douzaine de jours, dans des conditions climatiques extrêmes.
Rêve de gosse
Pour Julie, c'est un rêve de gosse qui se concrétise : "J'ai toujours eu l'œil sur le Paris-Dakar, ça m'a toujours plu. Comme je suis sans enfant, pourquoi ne pas le faire maintenant ?". Initialement, elle s'inscrit au rallye avec une amie, qui doit se désister pour raisons professionnelles.
Quand sa fille lui propose de l'accompagner, Agnès n'hésite pas une seconde. "On est complices, on fait déjà beaucoup de choses ensemble, là c'est l'occasion de resserrer les liens, et comme elle va partir bientôt, j'ai envie de profiter d'elle au maximum".
Une aventure humaine mais aussi physique. A chacune sa préparation : pour Agnès, séance de marche athlétique et pour Julie crossfit. Elle case dans son emploi du temps 3 séances d'une heure par semaine. Un entraînement intense mais nécessaire avant d'affronter l'intransigeant désert marocain. "S'il y a besoin de déssabler, pousser le véhicule, il faut de la force !"
Julie a aussi su convaincre le gérant sa salle de sport de soutenir son projet. Il figure parmi les 43 sponsors des Mouettes du Poitou.
Sport et humanitaire
Le principe de ce rallye est d'alterner étapes sportives et moments de rencontres avec les habitants. Cette 8e édition, comme quasi-toutes les précédentes, permet de rénover une école. Toutes les participantes sont invitées à prendre un pinceau pour orner les murs de nombreuses couleurs, mais aussi à planter des arbres dans la cour et à installer des ordinateurs.Et le soir, après chaque étape, des échanges sont organisés, grâce à des associations locales, avec des femmes marocaines autour d'un savoir-faire ou de traditions, comme par exemple un atelier de pâtisseries orientales.
Et puis il y a aussi eu, avant le départ, en France, la distribution de colis de matériel de puériculture via les restos du cœur.