Futuroscope : bientôt un parc aquatique ouvert toute l’année

A l’horizon 2024, le parc de loisirs aura ses propres hôtels thématisés et un espace aquatique couvert dans l’esprit du Futuroscope. Le projet n’est pas encore présenté aux actionnaires, mais c’est imminent. L'objectif ? Tendre vers les 2 millions et demi de visiteurs.

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Offrir au visiteur une expérience totale… Le parc du Futuroscope travaille dans cette optique depuis plusieurs mois. Et de nouveaux jalons, très concrets, sont sur le point d’être posés. Parmi ses dossiers d’envergure, figure le développement d’un parc aquatique.

De la glisse en toute saison

Ce nouvel espace sera « indoor ». Premier avantage de ce choix, et non des moindres, il sera accessible à n’importe quel moment de l’année…

Nous proposerons une expérience aquatique à la manière du Futuroscope. Ce seront des choses différentes de ce qui existe dans ce type de parcs. Il y aura évidemment des toboggans pour offrir de "la glisse à sensations" pour ceux qui aiment, mais aussi pour les enfants, et des zones de détente. Le tout avec la touche « Futuroscope » !
- Laure Mosseron, directrice marketing et communication au Futuroscope

Pas question toutefois de se balader en maillot et serviette côté Futuroscope... Une billetterie à part et des entrées différenciées sont prévues, mais avec la possibilité de "packages", pour coupler avec une entrée au Futuroscope, et ou un séjour dans l’un des futurs hôtels du parc.

"Embarquer dans des univers"

C'est l'autre projet résolument nouveau du Futuroscope : développer sa propre offre de séjour. La construction de deux hôtels et d'un restaurant est également programmée.

Des hôtels dits "expérientiels", à la décoration hyper poussée.

Nous voulons développer une offre thématisée, pour vraiment embarquer les gens dans des univers
- Laure Mosseron, directrice marketing et communication au Futuroscope

100 millions d’euros d’investissements

Ces deux nouveaux espaces, le parc aquatique et l’offre de séjour, seront construits sur les parkings ou espaces disponibles entre le parc actuel et le palais des congrès. Il faut donc s’attendre pour ces prochains mois à voir fleurir des grues de chantier. Les abords du Futuroscope vont se métamorphoser d’ici à 2024. Le tout pour un budget de 100 millions d’Euros.

Un plan ambitieux à faire valider par les actionnaires (Compagnie des Alpes, à 45%, Département de la Vienne à 38% ; la Caisse des Dépôts et Consignations, à 17%, a déjà annoncé sa participation à hauteur de 10 millions), car cela s’ajoute à la politique habituelle de renouvellement des attractions.

Objectif fréquentation à plusieurs millions

Tout cela dans le but de retrouver les niveaux de fréquentations atteints à la fin des années 1990. Les 3 millions avaient été frôlés en 1997.

On pensait franchir les deux millions cette année, ça ne sera pas le cas. L’idée, c’est de dépasser ce chiffre et d’aller plus loin d’ici 2025.
- Laure Mosseron, directrice marketing et communication au Futuroscope

Le programme d’investissement « habituel » se poursuit en parallèle. De nouvelles attractions, au rythme d’une nouveauté tous les deux ans, viendront donc prendre place dans le parc. Avec en moyenne un budget de 20 millions d’euros par attraction.

Certaines attractions seront en plus, d’autres en remplacement… Nous avons encore des espaces constructibles dans le parc, des zones moins aimées de nos visiteurs. L’objectif n’est pas de bétonner le parc, mais comme nous avons la marge…
- Laure Mosseron, directrice marketing et communication au Futuroscope

 

Rester sur de bons rails

Un développement synonyme aussi de créations d’emploi. Leur nombre n’est pas encore défini… Ils s’ajouteront aux quelques 450 salariés permanents, et presque autant de saisonniers. "Et puis il y aura un effet d’entraînement. Mécaniquement, s’il y a plus de fréquentation, il y a plus de retombées, pour tout le monde".

Et pour ne pas perdre le lien avec ses visiteurs, le parc les avait invités à envoyer des vidéos ludiques, imitant les sensations du futur grand huit, Objectif Mars, en attendant d'en profiter en vrai... Regardez...
 
La ré-ouverture est préparée pour début juillet
C'est la date espérée par la direction. Cette échéance reste à adapter aux annonces gouvernementales de fin mai.
Depuis la fermeture totale annoncée le 13 mars dernier, permanents et CDD ont tous basculé en chômage partiel.
Actuellement une cinquantaine de personnes travaille pour le parc (la moitié à plein temps, l’autre à temps partiel). Il s’agit d’assurer la sécurité des lieux, mais aussi la maintenance des attractions. Elles sont vérifiées, opérées. Les machines mécaniques ont besoin d’être « utilisées ».
Interviennent également sur site quelques entreprises pour des travaux de maintenance.
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