Mobilisation des riverains de la LGV, témoignage de Daniel qui habite à 150 mètres de la ligne à très grande vitesse

Dans la Vienne, la mobilisation des riverains de la Ligne à Grande Vitesse ne faiblit pas. Corinne Lepage s'est déplacée à Jaunay-Marigny dans la Vienne, pour aider les victimes à s'organiser dans "une action juridique. Daniel habite à 150 mètres de la LGV, il témoigne.

Daniel Diana  habite Draché en Indre et Loire à 150 mètre de la ligne à très grande vitesse, la LGV Tours-Bordeaux. Depuis deux ans sa vie a tourné au cauchemar.

15 heures de nuisances sonores 

Chaque jour, 69 trains passent devant sa maison. Ce retraité a comptabilisé l'amplitude du vacarme. Il estime subir 15 heures de nuisances sonores au quotidien. Il s'indigne aussi de la transformation du paysage car lorqu'il a acheté sa maison, il y a 46 ans, il y avait la nature, un environnement préservé et ce n'est plus le cas.
 

Moi quand jai restauré ma maison, c'était la forêt en face de chez moi, les chevreuils traversaient, j'étais vraiment à la campagne, je n'y suis plus. Le bruit des trains est quotidien, celui qui gêne le plus, c'est celui qui passe à plus de 300 kilomètres heure. On l'entend arriver trois kilomètres à l'avance, on a l'impression que c'est un avion qui arrive?
-Daniel Diana, riverain de la LGV.

"L'action juridique est désormais la seule voie"

Plus de deux ans après la mise en service de la LGV. Les plaintes des riverains n'ont cessé de s'amplifier.
Ce samedi Corinne Lepage s'est déplacée à Jaunay-Marigny dans la Vienne, pour aider les victimes à s'organiser dans "une action juridique qui est désormais la seule voie qui reste aux riverains", selon Patrick Lantrès, président du Comité TGV Réaction Citoyenne.

Corinne Lepage va soutenir les riverains 

Ils étaient plus de 150 riverains ce samedi matin à participer à une réunion d'information animée par l'ancienne Ministre de l'Ecologie.
Ils exigent des réductions des impacts sonores et vibratoires liés à la LGV sur leur espace de vie.  

Il faut leur proposer une solution indemnitaire, ou il faut que l'exploitant comprenne qu'il doit faire des investissements pour réduire le bruit parcequ'il faut bien comprendre qu'il y a des gens qui ne peuvent plus vivre avec le passage de 80 à 100 TGV par jour,
-Corinne Lepage, avocate.

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