JO de Paris 2024. "Comme un gamin la veille de Noël" : le Poitevin, Vincent Royet, ambiance le public du basket 3x3

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Pour les épreuves de basket 3×3 aux Jeux olympiques de Paris 2024, Vincent Royet anime la rencontre au micro. Ce Poitevin, passionné de sport, vit une expérience unique, sur le site de la Concorde à Paris.

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Il en avait rêvé durant des années. "Quand j'arrive tous les matins, ici à la Concorde, je suis comme un gamin la veille de Noël." Vincent Royet en a des étoiles dans les yeux. Être speaker et ambianceur aux Jeux olympiques de Paris est un rêve devenu réalité. "Ç'a été une très belle surprise d'avoir été sélectionné", sourit-il.

Le lien entre le public et le sport

Le Poitevin de 45 ans a commencé le speak, l'art d'animer des rencontres au micro, à 17 ans. Il a commenté de nombreuses compétitions avant de devenir l'une des voix les plus emblématiques du basket français, puis du 3×3 mondial, pour enfin arriver aux Jeux. "C'est juste cool", lâche-t-il. Pour lui, ce métier, c'est "avant tout faire le lien entre le sport et le public". Alors, avant le début des matchs, comme pour les sportifs, il y a un temps de chauffe.

C'est le moment où on présente les enjeux du match, on donne les résultats récents, on parle des confrontations passées, de qui a l'avantage psychologique et on donne des infos au public sur le sport.

Vincent Royer

Speaker aux Jeux olympiques

Dans l'arène qui accueille sa discipline phare, le basket 3×3, Vincent estime que sur les 5 800 places, seules 1 500 sont occupées par des passionnés qui connaissent vraiment le sport en question. "Le reste, ce sont des gens qui veulent vivre avec nous le rêve olympique", indique-t-il.

C'est la raison pour laquelle, il s'efforce d'être toujours "pédagogue" et de redonner à chaque fois "des conseils du 3×3". L'objectif : peut-être féderer de nouveaux adeptes.

Facile en apparence, Vincent doit tout de même maîtriser son sujet."Ça reste une nouvelle épreuve olympique, présente seulement depuis Tokyo, tout le monde ne connaît pas." Alors, il s'applique à "raconter une histoire" et faire que tous passent un bon moment "quel que soit le résultat". 

Mais surtout, et c'est sûrement le plus difficile, son rôle lui impose la neutralité, y compris quand une victoire de la France est en jeu. "On essaye de ne pas faire de différence", s'amuse-t-il. 

Pour éviter les dérives, Vincent Royet a opté pour une particularité, celle de ne pas parler à la première personne. Et pour cause, ce travail d'ambiance, c'est en binôme qu'il l'exécute, aux côtés de son camarade américain. 

Sur le site, il fait l'unanimité. "Vincent est génial, il arrive à captiver les foules, à amuser tout le monde et c'est agréable de travailler avec lui pour les caméras parce qu'il est facile à suivre, et il a toujours quelque chose d'intéressant à dire", raconte Kevin Lomprez, opérateur caméra pour les Jeux olympiques.

En comparaison avec le reste des compétitions qu'il a pu couvrir à Poitiers, Nice, Le Mans ou encore Paris, les Jeux olympiques sont "une expérience unique en termes de public". 

C'est un public hyper réceptif, les gens sont là pour faire la fête et on le voit tous les jours, dès qu'on fait un karaoké, une caméra dans les tribunes. Ici, on est vraiment au service de l'événement.

Vincent Royet

Speaker aux Jeux olympiques

"Il faut savoir se taire au bon moment"

Être au service de l'événement, c'est tout un art. Entre les applaudissements, le bruit, l'impatience du public, "on peut se laisser porter l'euphorie dans un stade comme ça, mais il faut savoir s'effacer, parler moins fort, pour laisser le ballon rebondir, les joueurs parler entre eux", décrit-il, avant de conclure : "Un bon speaker doit savoir se taire au bon moment."  

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