Le volleyeur star de l'équipe de France, formé au CEP Saint-Benoit, sera jugé en novembre à Paris, après son altercation avec un contrôleur de la SNCF.
La star de l'équipe de France de volley-ball Earvin Ngapeth sera jugé en novembre à Paris pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF, a appris vendredi l'AFP de source judiciaire. Earvin Ngapeth, entendu une première fois mardi en audition libre, a été placé en garde à vue jeudi. Il est ressorti libre."Il a été convoqué au tribunal correctionnel de Paris à l'issue de sa garde à vue", selon la source judiciaire. Il sera jugé pour des faits de violences sur un agent exploitant, outrage et entrave à la circulation d'un train, a-t-elle ajouté.
Le réceptionneur attaquant de 24 ans, élu dimanche meilleur joueur de la Ligue mondiale remportée par les Bleus au Brésil - leur premier titre nternational -, est soupçonné d'avoir frappé mardi un contrôleur auquel il demandait de retarder le départ d'un TGV Paris-Bordeaux pour attendre un ami. Le contrôleur a été "blessé à l'arcade sourcilière", selon l'Unsa, deuxième syndicat de la SNCF.
Selon nos informations, la confrontation prévue avec Ngapeth n'a pas eu lieu, le contrôleur ne s'étant pas présenté. Agressé quelques jours auparavant les faits, il s'est fait représenter par trois de ses collègues témoins de la scène mardi.
Earvin Ngapeth, qui nie avoir frappé le contrôleur, ne souhaite pas pour l'heure s'exprimer sur cette faits dont on a appris par ailleurs qu'ils avaient été filmés par une caméra de vidéo-surveillance de la SNCF.