"Les gens veulent en savoir plus sur leurs objets" : une commissaire-priseur expertise gratuitement les objets de particuliers

La commissaire-priseur parisienne, Enora Alix, était à Poitiers, vendredi 7 juin. Elle a reçu des particuliers curieux de mieux connaître la valeur de certains objets qu'ils possèdent.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Jocelyne Bernard arrive les bras chargés d'objets à l'hôtel de Mercure du centre-ville de Poitiers. Elle fait partie de ces Poitevins venus tenter leur chance auprès d'Enora Alix, une commissaire-priseur. Elle est venue lui présenter des tableaux, un vase et des pièces de monnaie. Autant d’objets dont elle ignore la valeur et le prix auquel elle pourrait les vendre aujourd'hui.

"L’objectif, c'est de connaitre leur valeur, explique-t-elle. Le but ultime est d'en tirer le meilleur prix, si je peux les vendre, pour pouvoir aller me soigner à l'étranger."

Atteinte de la maladie de Lyme, l'idée de vendre certains objets est récente, depuis qu'elle a "trouvé une piste en Espagne" pour des soins qu'elle juge adapté à sa situation.

Certains de ses objets ont été achetés en brocante, parfois aux enchères. Elle estime aujourd'hui qu'il "faut savoir s'en détacher".

En quelques minutes, Enora Alix estime les objets en fonction de leur date, de leur matière et de leur rareté.

Dans ses mains, de petites pièces de monnaies. Elle estime pouvoir les vendre entre 300 et 400 euros.

On peut être entouré d'objets pendant 50 ans, sans savoir si son vase est chinois, japonais ou vietnamien ?

Enora Alix

Commissaire-priseur à Paris

L'expertise est gratuite. Certains Poitevins présents rencontrent une commissaire-priseur pour la première fois. La curiosité les a tout d'abord attirés.

Les gens "veulent de l’information, explique Enora Alix. C'est la curiosité. On peut être entouré d'objets pendant 50 ans, sans savoir si son vase est chinois, japonais ou vietnamien ? Est-ce qu'il est 18ᵉ, 19ᵉ, 20ᵉ ? De tradition familiale, on peut facilement être perdu. Ils viennent pour en savoir plus sur leurs objets."

Présente depuis jeudi 6 juin, Enora Alix a vu défiler devant elle une centaine de personnes. Certaines, juste pour se renseigner, d'autres pour déposer des objets en vue d'être vendus.

La commissaire-priseuse reviendra avec son équipe le 21 juin pour aider d'autres particuliers à débusquer des trésors.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information