Migrants à Poitiers : la langue française passeport de l'intégration

Ils sont arrivés le 11 novembre dernier à Poitiers en provenance de la jungle de Calais. 33 réfugiés Afghans, Soudanais et Iraniens. Ils sont demandeurs d'asile et tissent des liens avec leurs voisins grâce à un apprentissage assidu de la langue française. Reportage.


Pris en charge par l’état et logés dans des appartements de LOGIPARC, ces demandeurs d'asile sont aidés au quotidien par des bénévoles et des éducateurs d'AUDACIA, une association poitevine qui lutte contre la précarité. Le but : les héberger quelques temps et leur permettre de faire établir leur demande d’asile.

Le 11 novembre dernier, ce sont 33 demandeurs d'asile qui ont posé le pied à Poitiers, bien loin des pays qu'ils ont fui pour échapper à la guerre. Quinze Afghans, quinze Soudanais et une famille iranienne de 3 personnes ont été accueillis et logés dans d'anciens appartements.

Aujourd’hui, il ne reste plus que des afghans et des soudanais. Les Iraniens sont repartis au bout de quelques jours, sans dire où ils allaient, mais sans doute sont-ils retourné à Calais pour tenter leur chance vers la Grande-Bretagne. Ceux qui restent, une petite trentaine donc, sont des hommes, assez jeunes qui ont fui leur pays pour cause de guerre et de danger les menaçant directement.

Les voilà en France après souvent de très longs voyages. Ils n’ont pas le droit de travailler mais font du bénévolat dans le quartier, en aidant, par exemple, à la collecte des déchets recyclables. Ils jouent au foot souvent, et surtout prennent des cours de français.

Reportage de Sophie Goux, Antoine Morel et Philippe Ritaine.

 

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