Une centaine de détenus sera transférée dès ce mardi dans plusieurs prisons de la région, à la suite de l'incendie qui a ravagé le deuxième étage du centre de détention de Vivonne, lundi soir.
Des vitres éclatées, la vidéo-surveillance hors service et le local des surveillants ravagé par les flammes... Les conditions de sécurité ne sont plus réunies pour accueillir les détenus du centre de détention de Vivonne. 140 prisonniers devront ainsi être transférés d'après une source syndicale. Une centaine quittera dès aujourd'hui les locaux.Vivonne Suites mutinerie incendies le bâtiment est trop dégradé et sans vidéosurveillance : 140 détenus à transférer pic.twitter.com/ODTFi2hqkk
— Marie-AngeCristofari (@CristofariMA) 13 septembre 2016
Une cinquantaine de pensionnaires de la prison de Vivonne s'est soulevée ce lundi soir. Plusieurs feux ont été allumés et entretenus par les émeutiers tout au long de la soirée, jusqu'à l'intervention de plus de cent gendarmes mobiles et membres des équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) de Bordeaux et de Rennes.
#Mutinerie de #Vivonne : une centaine de cellules potentiellement hors service d'après Emmanuel Giraud (#FO) pic.twitter.com/MqtWy42ZXA
— F3 Poitou-Charentes (@F3PoitouChtes) 12 septembre 2016
Deux détenus ont été désignés comme les meneurs présumés de la mutinerie. Âgés de 30 et 34 ans, ils sont suspectés d'avoir maîtrisé un surveillant avant de lui dérober ses clés et son talkie-walkie. L'un d'eux, victime d'un léger infractus en raison des fumées de l'incendie, est toujours hospitalisé au CHU de Poitiers et n'a pu être entendu par les enquêteurs.