50 détenus étaient retranchés dans le centre pénitentiaire de Vivonne depuis environ 17 heures. Ils ont refusé de se rendre jusque tard dans la soirée. Aucun blessé n'est à déplorer mais la situation est restée très longuement tendue, jusqu'à ce que le calme revienne.
Mise à jour -23h45 - Communiqué du ministère de la Justice
La mutinerie qui embrasait la prison de Vivonne depuis 17 h est à présent achevée. Voici le communiqué que vient de produire le ministère de la Justice :
Mise à jour - 23h35
Ne ratez pas l'intervention de Marie-Ange Cristofari dans "Le Grand Soir 3" pour évoquer la situation après la mutinerie de la prison de Vivonne.
En place pour @LeGrandSoir3 #forceduservicepublic @F3PoitouChtes #Mutinerie #Vivonne pic.twitter.com/Rh0PPaOlTN
— Vince Rivière (@vince1786) 12 septembre 2016
Mise à jour - 23h25
La mutinerie à la prison de Vivonne est terminée.Une cinquantaine de détenus évacuée dans le calme et emmenée dans un gymnase. Les 2 meneurs présumés ont été placés en garde à vue. Les autorités doivent tenir une conférence de presse à 23h30. Restez sur ce fil pour connaître tous les détails de ces heures qui ont secoué la vie de cet établissement pénitentiaire de la Vienne.
Mise à jour - 21 heures 40.
Quelques détenus se sont rendus aux forces de l'ordre après avoir été incommodés par les fumées, qui ont envahi ces locaux construits en 2009 sur 22 hectares.La prison de Vivonne est régulièrement pointée du doigt pour sa surpopulation carcérale. Au 1er juillet 2016, 374 détenus occupaient le centre pénitentiaire alors qu'il ne disposait que de 304 lits. Toutefois la situation reste bien moins dramatique que dans d'autres établissements. A Bordeaux-Gradignan, le taux d'occupation des chambres atteint les 188,8%.
4 prisons en #PoitouCharentes en surpopulation carcérale : #Rochefort #Niort #Saintes #Vivonne selon @justice_gouv pic.twitter.com/vnmdA6H0Dv
— Sandrine Leclere (@SandrineLeclere) 8 août 2016
Mise à jour - 21 heures 20. Qui sont les équipes régionales d'intervention et de sécurité déployées sur place ?
Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) sont composées de membres du personnel de l'administration pénitentiaire formés aux situations d'urgence par le GIGN. Créées en 2003 à la suite d'incidents survenus l'année précédente, ces "forces spéciales" de la pénitentiaire comptent entre 35 et 70 fonctionnaires dont plusieurs personnels gradés et 2 à 3 officiers par équipe.Il en existe actuellement 9, une pour chaque direction interrégionale : Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse.
Mise à jour - 21 heures
Une cinquantaine de détenus refuse toujours de regagner leur cellule, selon une source officielle. Les pompiers n'ont pas pu accéder à la zone sinistrée jusqu'ici. Les autorités tentent pour l'heure de faire retomber la tension. Des repas auraient ainsi été livrés dans le bâtiment occupé par les mutins.50 détenus refusent de réintégrer les cellules à la prison de Vivonne. 10 camions de gendarmes mobiles mobilisés pic.twitter.com/2JG5reMy2o
— Marie-AngeCristofari (@CristofariMA) 12 septembre 2016
Une cellule de crise a été installée au sein du centre pénitentiaire de Vivonne. Autour de la table, le directeur de cabinet de la préfète de la Vienne, le parquet de Poitiers, la gendarmerie, le Sdis 86 et le Samu.
On ignore pour l'instant si l'émeute et l'incendie ont fait d'éventuelles victimes chez les détenus. "Certains d'entre eux risquent d'avoir été intoxiqués par l'épaisse fumée noire dégagée par l'incendie", a estimé un syndicaliste.
Les dernières images de la #mutinerie de #Vivonne. Pour nos explications : https://t.co/VtuYQFBgBN pic.twitter.com/WDju9MfD6c
— F3 Poitou-Charentes (@F3PoitouChtes) 12 septembre 2016
Mise à jour - 20 heures
Un deuxième incendie a été allumé par les mutins dans le centre pénitentiaire de Vivonne en début de soirée. 178 détenus seraient actuellement à l'intérieur du bâtiment, après que 6 ont choisi de se rendre. On ignore pour l'instant si les pompiers peuvent accéder à la zone sinistrée.D'après une source syndicale, tout serait parti d'un différend entre un surveillant et un détenu, à qui l'on refusait une permission. Deux à trois prisonniers auraient alors maîtrisé le membre du personnel pénitentiaire, volé ses clés et son talkie-walkie avant de libérer leurs co-détenus. Aucun blessé n'est à déplorer.Les détenus sont en train de tout casser"
Sources syndicales
#Mutinerie à #Vivonne : la réaction d'Emmanuel Giraud, délégué régional #FO #NouvelleAquitaine sur @F3PoitouChtes pic.twitter.com/DI8wMY4lrp
— F3 Poitou-Charentes (@F3PoitouChtes) 12 septembre 2016
Mise à jour - 18h30
L'incendie a été allumé lundi peu après 17H00 par des détenus qui ont réussi à dérober un trousseau de clefs à un surveillant pour ouvrir leurs cellules. L'incendie est en passe d'être maîtrisé mais l'ambiance est très tendue autour et à l'intérieur de la prison où l'on entend des prisonniers hurler, indiquent nos confrères de France Bleu.À #Vivonne: les détenus hurlent, un hélico survole le site et des ambulances arrivent pic.twitter.com/ifqTDVdF1G
— faitsdivers86 (@NRCP_POITIERS) 12 septembre 2016
Une épaisse fumée s'est échappé pendant plus d'une heure des bâtiments mais elle est moins importante ce soir. Aucun personnel n'a été retenu en otage par les détenus.
17h30 - Un début d'émeute et incendie à toutes les coursives d'un étage
"Il y a un début d'émeute dans l'un des bâtiments de la prison de Poitiers-Vivonne", mais aucun surveillant n'a été blessé et tous ont pu quitter le bâtiment qui abrite environ 180 détenus au total, a déclaré Emmanuel Giraud, délégué régional du syndicat FO pénitentiaire pour la Nouvelle Aquitaine.
"Les détenus ont réussi, dans des circonstances encore indéterminées, à dérober le trousseau de clefs d'un surveillant, ce qui leur a permis d'ouvrir les cellules. Ils ont mis le feu à toutes les coursives d'un étage", a ajouté le syndicaliste.
Selon le parquet de Poitiers, les auteurs des faits sont des détenus situés au deuxième étage d'un des bâtiments du centre pénitentiaire.
D'après une source pénitentiaire, 60 détenus ont refusé de regagner leurs cellules et des unités d'intervention spécialisées ERIS (équipes régionales d'intervention et de sécurité) étaient en route vers la prison pour rétablir l'ordre. Des gendarmes ont également été appelés sur place.
"Deux détenus ont bousculé des gardiens au deuxième étage de la prison et ont réussi à prendre les clés. Ils ont ensuite déclenché un incendie et une mutinerie" nous avait indiqué Maurice Ramblière, le maire de Vivonne qui s'est rendu sur place.
60 détenus vivent au deuxième étage du bâtiment d'où s'échappe encore de la fumée vers 18h30.