Dans ce contexte de confinement, plusieurs problématiques se posent pour certaines associations de Poitiers. L’âge, souvent élevé des bénévoles, a entrainé la défection de plusieurs d’entre eux, mais aussi ceux qui vivent avec des proches fragiles qui ne veulent pas s’exposer.
Ce mardi, une réunion de crise était organisée autour de l'actuel maire de Poitiers, Alain Claeys (PS). Certains se sont rendus en mairie, d’autres étaient en visio-conférence et d’autres encore simplement par téléphone. Tous sont mobilisés, autour du maire de Poitiers, pour éviter que cette crise sanitaire ne devienne une crise sociale.
Plusieurs problématiques se posent pour certaines associations de Grand Poitiers. L’âge, souvent élevé des bénévoles, a entrainé la défection de plusieurs d’entre eux, mais aussi ceux qui vivent avec des proches fragiles qui ne veulent pas s’exposer, ce qui est légitime. Il faut donc faire avec les forces en présence, mais des solutions sont envisagées comme celle de faire appel à des plus jeunes. Il y a par exemple ceux qui travaillent dans les centres sociaux et qui sont sans activité actuellement.
Le manque de protection comme les masques et les gants et l’absence de gel hydro-alcoolique peut aussi être une des raisons pour lesquelles les bénévoles prennent du recul.
Les sans-abris
Pour les personnes sans abri, l’accueil de jour reste ouvert et l’auberge de jeunesse de Poitiers a été réquisitionnée. Toute personne sans domicile fixe qui en fait la demande peut trouver un toit au-dessus de sa tête. Alain Claeys a rappelé que cette population de devait pas faire l’objet d’une attention particulière.Un confinement pour tous et toutes
Le confinement de tous et toutes, jeunes et moins jeunes, parfois dans des appartements exigus, demande une certaine discipline. Il est difficile de leur faire comprendre qu’ils doivent absolument rester chez eux alors qu’il fait beau dehors et qu’ils ne disposent pas d’un jardin. Alain Claeys ne veut pas que cet isolement devienne un problème majeur. Il tente donc de trouver des solutions avec les centres sociaux pour que ces jeunes puissent avoir des activités.Le secours populaire de Chauvigny ayant fermé ses portes, le CCAS de la ville se retrouve seul à assurer la distribution alimentaire aux familles en difficulté. Mais pour l’instant, il n’envisage pas d’ajouter des permanences à celles déjà existantes tous les 15 jours. Pour l’instant, seul le mode de distribution va changer et être simplifié. Les bénéficiaires ne pourront plus faire leur choix dans la boutique mais ils récupéreront un colis tout prêt avec les produits qu’ils achètent habituellement.
Reportage d'Isabel Hirsch, Laurent Gautier :
