Doublement complet de la RN 10, ou des RN 149 et 147 reliant Bressuire à Limoges, malaise face à l'éloignement des centres de pouvoir, nuisances de la LGV, autant de questions posées au nouveau préfet de région, Didier Lallement, présent à Poitiers. Réponse : les contrats de plan et rien de plus.
Didier Lallemant a dit "comprendre" le sentiment de traumatisme vécu par de nombreux habitants picto-charentais qui ont vu leurs villes se vider des centres de pouvoir et de décision.
"Ce traumatisme est vraisemblable, il est réel et je le comprends tout à fait" a déclaré le nouveau préfet de région à Poitiers.
Lutter contre le déséquilibre ouest/est
Il s'est toutefois montré rassurant en affirmant que les distances n'étaient pas si grandes. Pour lui, plus qu'une fracture nord/sud, c'est le déséquilibre ouest/est qui menace le territoire entre un littoral vers lequel les richesses se déplacent au détriment de l'intérieur des terres. Il dit compter notamment sur la force du réseau des grosses villes, anciennes capitales de région, pour en limiter les conséquences.Sur les gros dossiers concernant les infrastructures du nord de la région, la réponse est claire. L'Etat appliquera la totalité des contrats de plan Etat/Région mais n'ira pas plus loin. Aucun coup de pouce ne sera donné que ce soit pour le doublement des RN 149 et 147 ou pour la fin de celui de la RN 10 en Charente. En revanche, le préfet de région a confirmé que les études pour l'électrification de la ligne SNCF entre Angoulême et Royan étaient en cours.
Jérôme Vilain, Thomas Chapuzot et Simon Lamare ont rencontré Didier Lallement, le préfet de région à Poitiers :