Dans les quatre départements (Charente, Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Vienne), des vaccinations, notamment dans les Ehpad, devraient avoir lieu dès lundi et tout au long de la semaine. Mais leur nombre sera encore symbolique.
La campagne de vaccination dans la région devrait commencer lundi symboliquement. En effet, plusieurs résidents d'Ehpad et certains soignants se feront injecter le vaccin tant attendu, conformément à la phase 1 de la diffusion du vaccin promise par le gouvernement.
Le 4 janvier, ce sont les soignants de plus de 50 ans du centre hospitalier de Saintes, en Charente-Maritime, qui devraient ouvrir le bal. Toujours dans le 17, les résidents de l'Ehpad Le Roch de Montlieu-la-Garde et ceux de la maison de retraite Aquitania seront traités le 7 janvier.
L'ARS nous a appelé samedi pour nous dire que le vaccin sera livré le 6.
Dans la Vienne, les Ehpad de Béthines, Béruges et Verrières, recevront le vaccin autour du 6 janvier pour une vaccination de leurs résidents dans la foulée. "L'ARS nous a appelé samedi pour nous dire que le vaccin sera livré le 6. Comme nous n'avons pas le matériel nécessaire pour le conserver (il doit être stocké à très basse température, ndlr), nous l'utiliserons directement", nous explique-t-on à la maison de retraite de Saint-Elisabeth de Béthines. Avant cette date, les soignants auront dû récolter le bon vouloir des résidents pour qu'ils puissent se faire vacciner. Une liste sera transmise aux autorités pour qu'elles envoient le nombre exact de doses.
Dans les Deux-Sèvres, il est question d'une vaccination plutôt en fin de semaine dans trois établissements recevant des personnes âgées : Les Bleuets à Moncoutant, Les Feuillantines à Le Tallud et Les 3 Cygognes à Brioux-sur-Boutonne. Même chose en Charente aux Ehpad Le Bénétout à Montbron, Charles D'Orléans à Cognac et au Pré de l'Etang à Confolens.
5000 doses pour le CHU de Poitiers dans la semaine
Mais au-delà de l'injection du vaccin pour les cibles énoncées précédemment, la question de la massification de la campagne reste encore en suspens. Cette inertie a exaspéré le sénateur de la Vienne, Bruno Belin. "Seuls 3 Ehpad sur 77 vont commencer" à vacciner dans son département, interpelle-t-il sur Twitter. "Rien pour les «soignants de plus de 50 ans» contrairement aux annonces", précise-t-il. Le ministre de la Santé a en effet annoncé l'ouverture "sans délai" de "la vaccination aux professionnels de santé libéraux de plus de 50 ans". Selon des informations transmises par le ministère de la Santé au sénateur, le CHU de Poitiers va recevoir 5000 doses du vaccin mardi 4 ou mercredi 5 janvier.
? « J’voudrai bien mais j’peux point ! »
— Bruno BELIN (@brunobelin) January 2, 2021
Dans la Vienne IMPOSSIBLE pour l’instant
?Seuls 3 EHPAD sur 77 vont commencer: Béruges Béthines Verrières
Les autres attendent
?Rien pour les «soignants de plus de 50 ans» contrairement aux annonces@olivierveran @Prefet86 @ARS_NAquit https://t.co/PzdBpR6er2
La logistique importante qui entoure le vaccin, le fait qu'il faille constituer une liste des résidents consentants pour une injection en Ehpad et le flou qui a régné tout le week-end dans les ARS rendra le nombre de vaccinés anecdotique à la fin de la semaine prochaine, quel que soit le département concerné. Une montée en puissance la semaine du 11 janvier est plus probable.
A partir du 20 janvier, l'étape 2 de la stratégie nationale se mettra en place pour vacciner les personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que les autres professionnels de santé.
