Procès en appel du meurtre d'Avanton : l'accusé en dit un peu plus

Le procès en appel du meurtre d'Avanton a débuté mercredi 19 septembre devant la Cour d'assises de Vendée. Condamné à 25 ans de réclusion en première instance pour avoir tué sa compagne de multiples coups de couteau en juin 2014, il réclame une peine moins lourde aujourd'hui.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Mon premier procès n'a pas été équitable." Ce sont par ces mots que Raphaël Dogimi a expliqué les raisons de son appel, ce mercredi 19 septembre. Condamné à Poitiers à vingt-cinq ans de prison pour le meurtre de sa compagne en juin 2014, l'accusé espère "une peine moins importante" à l'issue de ce procès en appel.
 


La personnalité de l'accusé décryptée

Pendant toute la matinée, la cour s'est penchée sur la personnalité de l'accusé. Quatre ans après le drame, Raphaël Dogimi semble, cette fois, plus disposé à expliquer son parcours, son geste. Il a notamment raconté, ce mercredi matin, les difficultés de son couple. Des paroles plus "réalistes", d'après Maître Emilie Hay, l'avocate des deux petites filles :

Il est très franc. Il ne cache rien et donne des explications. Pour ce qui est du crime, il ne se souvient pas, il a un trou noir. 

Une prise de conscience mise en avant par son avocat, Maître Laurent Sillard, que nous avions contacté juste avant l'ouverture du procès : "Il est en permanence à la recherche de l’explication de son acte. Il est dans une énorme culpabilité."  Pour autant dans ce procès de trois jours, l'accusé a été incapable, ce mercredi, d'expliquer les raisons de son acte.

La journée de ce jeudi 20 septembre est consacrée à l'audition des témoins cités au dossier. Pour la première fois, la mère de Raphaël Dogimi est appelée à la barre, une demande de son fils. Vendredi, les experts s'exprimeront. Enfin, les plaidoiries sont attendues dans l'après-midi de vendredi. 
 
Les faits
Le drame a eu lieu le 9 juin 2014 en fin de journée dans un lotissement d'Avanton, dans la Vienne. Raphaël Dogimi tue sa compagne par 40 coups de couteaux dont une dizaine au visage en présence de leur deux filles. Il se rend ensuite à son club de badminton, laissant le corps ensanglanté sous les yeux de ses enfants. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information