Procès en appel du meurtre d'Avanton : la réclusion criminelle à perpétuité requise contre Raphaël Dogimi

Dernier jour du procès en appel de Raphaël Dogimi devant la cour d'assises de La Roche-sur-Yon (85). L'accusé jugé pour le meurtre de sa compagne en 2014 à Avanton (86) avait été condamné à 25 ans de réclusion en première instance. La réclusion criminelle à perpétuité a été requise aujourd'hui.

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Raphaël Dogimi avait estimé que son premier procès n'avait pas été "équitable" c'est pourquoi il avait décidé de faire appel. Il avait été condamné à Poitiers à vingt-cinq ans de prison pour le meurtre de sa compagne commis dans leur pavillon d'Avanton dans la Vienne en juin 2014 sous les yeux de leurs enfants. 


La réclusion criminelle à perpétuité requise

En se présentant à nouveau devant une cour d'assises, l'accusé espérait obtenir une peine moins lourde. Le verdict du procès qui s'est ouvert mercredi au tribunal de La Roche-sur-Yon est attendu dans la soirée mais l'avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité pour Raphaël Dogimi comme en première instance. Dans son réquisitoire, l'avocat général a rappelé devant les neuf jurés de la cour d'assises de Vendée l'atrocité du crime commis par l'accusé qui a porté de 25 coups de couteau mortels à sa compagne. 
Auparavant, les plaidoiries des avocats des parties civiles avaient également insisté sur le caractère atroce de ce crime commis devant les deux filles du couple. Après les faits, c'est la fille aînée alors âgée de trois et demi qui était sortie chercher des secours.


"Leur vie comme la nôtre est fichue"

Les parents de Marine, la victime, sont venus témoigner à la barre ce vendredi. Pour eux, c'était indispensable de le faire même si, écidemment, comme lors du premier procès, il s'agit d'un moment très difficile à vivre.
"C'est difficile de revivre le drame, c'est une plaie qui rouvre à chaque fois" affirme la mère de Marine.
"On voulait dire notre profonde douleur. Nous avons souvent nos petites filles avec nous. Leur vie comme la nôtre est fichue...que tout le monde sache notre souffrance" témoigne Jacky Chevet, le beau-père de Marine.


Lors de ce procès Raphaël Dogimi, tête basse, s'est plus livré que lors de son premier procès et a semblé plus en capacité de s'exprimer mai sans expliquer son geste.http://  Son avocat a à nouveau plaidé pour le coup de folie, l'absence de mobile alors que son client venait d'accepter la séparation voule par sa compagne à la suite des infidélités de l'accusé.

Le verdict de la cour d'assises de Vendée est attendu dans la soirée.  
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