Procès du meurtre d'Avanton : Raphaël Dogimi condamné à 25 années de réclusion

Le verdict est tombé au terme de la troisième et dernière journée du procès du meurtre d'Avanton devant les Assises de la Vienne à Poitiers. Le père de famille d'Avanton a été reconnu coupable d'avoir tué sa compagne. 

Actualisé à 9h - le 14 janvier 

Condamnation à 25 ans de réclusion
Au terme de trois heures de délibération, les jurés de la cour d'assises de la Vienne ont condamné vendredi soir l'accusé à 25 années de réclusion. Les jurés ont retenu une circonstance aggravante : il était lié par un PACS à sa victime. 
L'avocat de Raphael Dogimi dispose de dix jours pour éventuellement faire appel de cette condamnation. 
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Actualisé à 16h

La réclusion criminelle à perpétuité requise
Ce vendredi matin, la famille de Marine a témoigné de sa douleur depuis son décès. Leur témoignage a bouleversé la salle d'audience. Ensuite, Raphaël Dogimi a exprimé un dernier repentir : "J'ai tout gâché. C'est un énorme gachis...je ne me le pardonnerai jamais" a-t-il déclaré avant tout de même de souligner qu'au moment des faits, "Marine n'était plus elle-même"."

L'avocat général Frédéric Clot a demandé la réclusion criminelle à perpétuité lors de ses réquisitions. Le verdict est attendu en fin de journée. ______________________________________________

Jeudi après-midi, Raphaël Dogimi, accusé du meurtre de sa compagne et mère de ses enfants, est revenu sur son acte particulièrement sanglant. Il a porté plus de quarante coups de couteaux dont plus d'une dizaine au visage dans un déchaînement de violences qu'il n'explique pas. Il est dans le déni, dit ne pas se souvenir de tout le déroulé des faits et ne pas avoir eu la volonté consciente de tuer Marine. "J'ai pété un plomb. Je ne suis ni méchant, ni violent" a-t-il affirmé lors du deuxième jour de son procès.

Raphaël Dogimi dit aujourd'hui ne se souvenir que des premiers coups de couteaux, une amnésie juste après les faits, reconnue par les experts psychiatres devant le tribunal. L'accusé a pourtant pris soin après les faits de jeter les couteaux puis il est parti au badminton comme s'il ne s'était rien passé. Devant les enquêteurs après son arrestation, il niera les faits pendant plus de 40 heures avant d'être confronté aux preuves qui le conduiront à avouer.