A Poitiers, la circulation sur le rond-point de la Porte de Paris est un vrai casse-tête pour les automobilistes mais aussi pour les services de la ville. Le nouvel aménagement mis en service le 31 août dernier a connu quelques couacs mais la mairie de Poitiers se dit confiante pour l'avenir.
Selon la mairie les importants bouchons qu'ont subi de très nombreux automobilistes vendredi 4 septembre au soir et lundi 7 au matin sont avant tout dus au comportement des automobilistes. Ces derniers ne respecteraient pas assez les feux ou s'engageraient de façon imprudente.
Le fonctionnement d'une hélice
"Il s'agit d'un rond point qui fonctionne comme une hélice", expliquent les responsables de la ville. Donc si chacun respecte scrupuleusement les feux et les couloirs à emprunter, tout devrait se passer sans trop de problèmes. La mairie reconnaît tout de même que cette supposée indiscipline des automobilistes un peu désorientés par la nouvelle signalisation n'est pas la seule cause des embouteillages que les Poitevins ont connu ces derniers jours, surtout au moment critiques que sont le vendredi soir et le lundi matin.
45 000 véhicules/jour le vendredi
Le rond-point de la Porte de Paris, l'un des plus complexes de France par le nombre de voies y débouchant, voit passer chaque jour un flot de 33 à 37 000 voitures, celui-ci peut monter jusqu'à 45 000 le vendredi. S'y ajoute actuellement les reports induits par les travaux sur la rocade Nord, qui représentent entre 8 à 9 000 véhicules supplémentaires par jour.
Des améliorations prévues
Des ajustements vont donc être faits pour fluidifier le trafic. Les cars de Lignes en Vienne du conseil départemental devront changer d'itinéraire pour rejoindre leur dépôt et emprunter le viaduc Léon Blum. Un couloir de bus va également être ouvert au voitures en bas de l'avenue de Nantes et sur le boulevard du Grand Cerf.L'heure est plutôt au satisfecit du côté de la municipalité de Poitiers qui fait remarquer que le cheminement des piétons a été amélioré et que le chantier a été entièrement réalisé pendant les deux mois d'été, un délai en-deçà des prévisions
Le reportage de Tanguy Scoazec, Stéphane Bourin et Josiane Etienne :