Le Poitou-Charentes fait partie des zones exposées à la maladie de Lyme. Il y a quelques jours, la haute autorité de la santé reconnaît l'existence de pathologies chroniques, mais la majorité des infectiologues français, ne sont pas d'accord. Plus que jamais, le sujet alimente la polémique.
Quelques millimètres qui aliment le débat. La tique est un vecteur de la maladie de Lyme. La Haute autorité de santé vient de dévoiler ses recommandations le 20 juin dernier. Elle y reconnaît notamment le caractère chronique de cette affection qui toucherait des milliers de personnes en France.
A Poitiers, France Roblot est la chef du service des maladies infectieuses du CHU. Elle est aussi membre de la société de pathologie infectieuse qui pour l'heure refuse de valider ce texte.
Aucun panneau ne renseigne le promeneur
Face au tique, une arme au moins fait consensus, la prévention. Sur cette question de la prévention, des progrès restent à accomplir sur les zones particulièrement exposées.
En forêt de Moulière, près de Poitiers, un ensemble de 4000 hectares, aucun panneau ne renseigne le promeneur sur les dangers de cet hôte encombrant.
Il y a peu, le Ministère de la Santé et l'INRA ont créé une application d'informations et de conseils à suivre en cas de piqûre.
Reportage de François Bombard, Stéphane Bourin, David Pringarbe et Josiane Etienne
A Paris hier mercredi, une manifestation de l'association France Lyme a rassemblé 80 personnes devant le ministère de la santé